Souhaitant gagner Turin, un ressortissant italien établi à Paris n’a pas hésité à négocier une course auprès d’un chauffeur de taxi.
Les faits ont eu lieu le samedi 18 avril. En plein confinement, un ressortissant italien vivant à Paris décide de retourner dans son pays. Il trouve un taxi qui accepte de l’emmener à Turin moyennant 1000 euros.
Après avoir passé la frontière, le ressortissant transalpin change d’avis et demande au chauffeur de faire demi-tour. Alors que le véhicule se trouve à Modane, en Savoie, il est contrôlé par la Police aux frontières (PAF) aux abords de la plateforme du tunnel de Fréjus.
Le client italien a été verbalisé à hauteur de 135 euros pour non-respect du confinement, rapportent les journalistes du Dauphiné Libéré.
Pendant le contrôle, la PAF constate que si le véhicule est bien immatriculé comme taxi, son conducteur n’est pourtant pas le propriétaire de la licence.
Un faux chauffeur de taxi sans permis
Malade, le véritable détenteur de la licence de taxi avait en effet demandé à l’un de ses amis de le remplacer afin de ne pas rater cette course particulièrement lucrative.
En plus de ne pas être le véritable propriétaire de la licence de taxi, le conducteur du véhicule n’avait plus de permis, ayant perdu l’intégralité de ses points.
S’il a écopé d’une contravention de 135 euros pour non-respect du confinement, il sera également poursuivi pour exercice illégal de la profession de taxi et pour conduite malgré l’annulation de son permis.
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