Enfants musulmans à l’école : victoire de Robert Ménard face aux associations « dites antiracistes »

Par Paul Tourège
5 juin 2019 19:26 Mis à jour: 12 juillet 2019 20:37

Poursuivi par plusieurs associations pour avoir déclaré qu’il y avait trop d’enfants musulmans dans les écoles de Béziers, Robert Ménard vient d’être définitivement relaxé par la justice.

Sept associations dont la Licra, le Mrap, SOS Racisme, la Maison des potes, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et la Ligue des droits de l’homme ont en effet été déboutées par la Cour de cassation a annoncé la municipalité de Béziers à travers un communiqué publié ce mardi.

Ces associations avaient accusé le maire biterrois de « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » après un tweet de l’édile datant de septembre 2016.

« Rentrée des classes : la preuve la plus éclatante du grand remplacement en cours. Il suffit de regarder d’anciennes photos de classe », écrivait ainsi M. Ménard sur son compte Twitter il y a près de trois ans.

Le cofondateur de Reporters sans frontières (RSF) était également poursuivi pour des propos tenus quelques jours plus tard pendant une émission diffusée sur LCI : « Dans une classe de centre-ville de chez moi, 90 % d’enfants musulmans. Évidemment que c’est un problème. »

Ni « un appel » ni « une exhortation » à la haine ou à la discrimination

La plus haute juridiction a donc confirmé la décision prise par la Cour d’appel de Paris en mars 2018, celle-ci ayant été à l’encontre du jugement en première instance qui avait vu Robert Ménard être condamné à 2000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris.

La Cour d’appel de Paris avait estimé à l’époque « qu’aucun des deux passages incriminés ne contenait un appel ou une exhortation, même implicitement formulée, à la discrimination, à la haine ou à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes déterminées […] ni ne stigmatisaient les personnes concernées dans des conditions visant à susciter la haine à leur égard ».

Définitivement relaxé, M. Ménard devrait d’ailleurs recevoir « 5000 euros de dommages et intérêts » de la part des associations dont le pourvoi en cassation a été rejeté, selon les informations mentionnées dans le communiqué publié par la mairie de Béziers.

« On a le droit de dire les choses »

Une victoire dont l’auteur de l’ouvrage Un maire ne devrait pas faire ça, s’est félicité sur Twitter, parlant d’une « lourde défaite pour les associations dites ‘antiracistes’ ».

« Voilà près de trois ans que Robert Ménard est traîné devant les tribunaux par un aréopage d’idéologues, d’antiracistes autoproclamés. Son tort ? Oser décrire la réalité de l’immigration en France, parler franchement du changement de population dans certains quartiers de nos villes et évoquer clairement les atteintes à notre mode de vie », ajoute le communiqué de la municipalité biterroise.

« Que signifie cette décision de la Cour de cassation ? Qu’il est encore possible de débattre. Qu’il est encore permis de parler, sans filtre, d’immigration. Qu’il est encore autorisé de décrire le réel. Oui, en France, on a le droit de dire les choses, sans être honteusement accusé des pires intentions », poursuit la mairie.

« Ce jugement est une débâcle supplémentaire pour les officines politiques subventionnées, professionnelles du harcèlement judiciaire, qui font de l’hystérisation du débat un lucratif fond de commerce », conclut l’Hôtel de ville.

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