Abandonnées par leur propriétaire il y a quelques années, des chèvres en totale liberté s’invitent désormais partout à Montredon-Labessonnié, dans le Tarn. D’abord une dizaine, elles sont aujourd’hui près d’une centaine.
C’est devenu un vrai fléau à Montredon-Labessonnié : des chèvres par dizaines envahissent certains lieux, même là où on ne les attend pas. « Vous vous réveillez un matin, et vous avez 80 chèvres dans votre jardin ou au bord de votre piscine ! Elles sont sur la route de temps en temps, ce qui provoque quelques problèmes. Elles sont en totale liberté ! » déplore Jean-Paul Chamayou, le maire.
Mais que s’est-il passé ? Au départ, c’est un troupeau de chèvres domestiques qui ont échappé il y a quelques années à un éleveur qui n’a pas su les maîtriser. Celles-ci sont devenues sauvages au fil du temps et ont fait des petits. D’une dizaine de chèvres, elles sont aujourd’hui près d’une centaine, a rapporté France Bleu.
? « Vous vous réveillez un matin, et vous avez 80 chèvres dans le jardin, ou au bord de la piscine »
? Un troupeau de chèvres sauvages sème la zizanie dans un village du Tarn#insolite https://t.co/YGu5oqptMO pic.twitter.com/xNfbl2gu8y— France Bleu Occitanie (@bleuoccitanie) March 16, 2021
L’été dernier, la mairie a essayé de les capturer en essayant de les appâter avec des grains de maïs. Mais l’opération n’a pas fonctionné et certains habitants s’y étaient opposés. Pour régler la situation, Jean-Paul Chamayou a alors pris un arrêté pour les faire capturer.
Dans les prochaines semaines, un officier de louveterie devrait intervenir. Le problème est qu’elles seront certainement abattues par la suite, car personne ne sait vraiment quoi en faire. « Elles n’entrent dans aucune case », a expliqué Jean-Paul Chamayou, qui ne voit pas d’autres solutions pour sa commune. « Elles sont en train de détruire plus d’une centaine d’hectares de sous-bois, et elles font aussi d’énormes dégâts sur les cultures », a-t-il déploré.
En plus du problème environnemental, Jean-Paul Chamayou se dit inquiet de l’impact sanitaire, faute de contrôle vétérinaire : « Comme elles ne sont pas suivies, elles peuvent être porteuses de maladies, qu’on ne maîtrisera pas. » Pour l’élu, pas le choix, « il faut absolument éliminer ces animaux. En ce moment il y en a 100, mais à la fin de l’été il y en aura 120 ou plus, ça se multiplie à une vitesse grand V ! » a-t-il conclu.
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