À la suite des images choc du sanglier apprivoisé abattu par un chasseur, en Seine-et-Marne, la secrétaire d’État a demandé l’ouverture d’une enquête de l’Observatoire de la biodiversité.
La scène a fait grandement réagir sur le réseaux sociaux : un sanglier apprivoisé, nommé Hercule, a été durement abattu d’une balle dans la tête après s’être approché de chasseurs sans le savoir, alors qu’il cherchait un contact humain amical. Un incident révélé récemment, mais dont les images remontent à juillet 2020.
À la suite de cette vidéo choc, la secrétaire d’État en charge de la Biodiversité, Bérangère Abba, a réagi sur Twitter et a demandé l’ouverture d’une enquête de l’Observatoire français de la biodiversité :
L’Observatoire français de la biodiversité (OFB) est un établissement public dédié à la protection et la restauration de la biodiversité à travers le territoire français. Quant à l’affaire du sanglier Hercule, à l’époque du drame, une enquête de gendarmerie avait été ouverte pour « mise en danger de la vie d’autrui », mais avait finalement été classée sans suite par le parquet de Melun, relate Actu.fr.
Alain Philippe, le propriétaire du domaine non loin où se trouvait les chasseurs, et également propriétaire du sanglier abattu, dénonce depuis des années des intrusions dans sa propriété de Liverdy-en-Brie, où les animaux vivent en liberté.
Ce dernier avait d’ailleurs déposé plusieurs plaintes après des tirs de braconniers sur ses bêtes. Cette fois, le sanglier en question a été abattu tout juste en dehors de son domaine, mais le problème n’a jamais été résolu.
Après la diffusion de la vidéo, une pétition intitulée Justice pour Hercule a été lancée dans la foulée. Une pétition qui a déjà réuni plus de 105 000 signatures en quelques jours et qui demande à ce que justice soit faite « pour l’animal, pour son propriétaire et pour la cause animale ».
De son côté, Alain Martin a confié être encore très marqué par « l’assassinat d’Hercule », un animal qu’il avait « élevé au biberon ». Tout ce qu’il souhaite pour l’avenir, c’est de faire de sa propriété « un havre de paix pour les animaux sauvages », a-t-il partagé.
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