En Écosse, les enseignants sont priés de désigner les enfants par le genre et le nom de leur choix

Par Lily Zhou
16 août 2021 23:23 Mis à jour: 16 août 2021 23:23

Selon une nouvelle directive destinée aux enseignants en Écosse, les enfants dès l’âge de 4 ans peuvent être désignés par les noms et pronoms (féminin ou masculin) qu’ils souhaitent à l’école, à l’insu de leurs parents.

Ce guide de 70 pages, publié jeudi à l’intention des écoles écossaises, explique que les enfants de « tout âge » peuvent s’avérer être des personnes transgenres.

Les enseignants sont priés ne pas dire « c’est juste une passade » lorsqu’ils sont approchés par des enfants qui veulent « discuter de leur identité de genre ». Ils sont également invités à demander aux enfants quels noms et pronoms doivent être utilisés pour s’adresser à eux et à « vérifier si c’est tout le temps ou dans certaines circonstances ».

Les directives disent aussi que les enseignants doivent demander aux enfants s’ils peuvent partager ces informations et avec qui.

Les écoles sont informées que si les enfants veulent changer de nom, ils peuvent « simplement choisir de le dire aux autres de manière informelle », et les écoles peuvent mettre à jour les dossiers scolaires en utilisant une case « Connu sous ».

Toutefois, les enfants de moins de 16 ans qui souhaitent modifier officiellement leur nom et/ou leur sexe dans leur dossier devront demander à leurs parents ou à leurs tuteurs d’écrire à l’école.

Les écoles sont également prier de répondre à leurs demandes d’utilisation de toilettes ou de vestiaires préférés, tout en tenant compte de la vie privée des autres enfants et du personnel.

Dans les directives, les sexes biologiques sont désignés par les termes « personnes désignées comme garçons à la naissance » et « personnes désignées comme filles ».

Les enseignants doivent faire attention aux « brimades transphobes », définies comme « un comportement ou un langage qui donne à un jeune le sentiment d’être indésirable ou marginalisé en raison de son identité transgenre ou de son expression transgenre réelle ou perçue ».

Outre les agressions physiques, les injures et les commérages, les directives disent que les « brimades transphobes » peuvent également inclure « l’exclusion d’une personne des conversations, des activités et des jeux » ou « les gestes, les regards et autres communications non-verbales ».

Les enseignants sont invités à « aider les jeunes qui font preuve d’un comportement d’intimidation » en définissant « des attentes claires en matière de comportement » ainsi qu’en « les encourageant à se faire pardonner », le cas échéant.

Marion Calder, codirectrice du groupe de campagne For Women Scotland, a déclaré au Telegraph que ces orientations sont « vraiment, vraiment inquiétantes » et que le gouvernement écossais pousse une « idéologie dangereuse ».

« Il était communément admis que les enfants doivent être capables de jouer et d’expérimenter leurs goûts et leurs aversions avec des rôles de genre et avec des vêtements », dit-elle.

« Ces enfants sont maintenant encouragés à suivre un parcours médical, potentiellement pour le reste de leur vie. »

Mme Calder estime que les enfants, en particulier ceux de l’école primaire, ne devraient pas être informés qu’il est possible de changer de sexe.

La secrétaire écossaise à l’Éducation, Shirley-Anne Somerville, a déclaré : « Nous savons que les jeunes transgenres peuvent être confrontés à de nombreux problèmes dans les écoles et que les enseignants et le personnel doivent avoir la confiance et les compétences nécessaires pour soutenir leur santé mentale, physique et émotionnelle. »

« Ce guide explique comment les écoles peuvent soutenir les jeunes transgenres tout en veillant à ce que les droits de tous les élèves soient pleinement respectés. Il fournit aux écoles des suggestions pratiques. »

 

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