Essayer de décider d’utiliser ou non un congé de maladie rémunéré peut être une décision incroyablement difficile à prendre pour certains membres de la communauté active. Bien qu’une journée complète de récupération lorsque vous vous réveillez en mauvaise forme peut raccourcir la durée de vie d’une maladie, épargner ces jours pour faire face aux imprévus peut sembler plus important.
Pour un groupe d’enseignants de Floride, dans le sud-est des États-Unis, la décision d’épargner leurs congés de maladie payés s’est avérée inestimable lorsqu’ils ont réalisé qu’un collègue enseignant avait besoin de ces jours-là plus qu’eux-mêmes.
Robert Goodman, professeur d’histoire au secondaire, était terrifié lorsque, en avril dernier, on lui a diagnostiqué un cancer du côlon de stade III.
Il a utilisé 38 jours de maladie à la fin de l’année scolaire pendant qu’il suivait un traitement, mais s’est rendu compte à la mi-juillet qu’il lui manquait 20 jours de maladie pour être admissible à un « congé de maladie de longue durée » par l’entremise de son district scolaire.
Désespéré, il a affiché un message sur Facebook, demandant aux enseignants s’ils auraient des congés de maladie à lui offrir, les dirigeant vers le service des ressources humaines de l’école secondaire communautaire Palm Beach Gardens.
Connaissant le genre de cœur généreux que les enseignants ont, Robert Goodman avait espéré que le message l’aiderait à récupérer suffisamment de jours au total pour pouvoir suivre son traitement et, espérons-le, retourner en classe.
Ce à quoi il ne s’attendait pas, cependant, c’était à quel point la réponse à son plaidoyer allait être impressionnante. Avant qu’il ne s’en rende compte, 75 jours avaient été transférés à Robert par des enseignants qui cotisent au système de retraite de la Floride – et pas seulement de sa propre école. Il a dit à CNN que des professeurs de l’Université de Floride de l’Atlantique lui ont donné des jours de congé, et même les administrateurs et les travailleurs en restauration scolaire ont téléphoné au service des ressources humaines de son école pour s’assurer qu’on s’occupait de lui.
Cette pratique est devenue quelque peu courante sur les lieux de travail américains, en particulier lorsqu’il s’agit du congé médical et du congé de paternité. En tant qu’une des rares nations sans système de congés parentaux payés, les travailleurs se sont adaptés en compilant pour les futurs parents des congés parentaux, à partir de leurs propres congés de maladie payés, en tant que cadeaux de naissance – et comme dans le cas de Robert, d’autres ont fait de même pour des maladies inattendues.
Dans ce cas, cependant, Robert n’est pas seulement reconnaissant aux enseignants pour l’aide qu’il a reçue – il est reconnaissant d’avoir l’occasion de se rétablir correctement pour qu’il puisse faire ce qu’il aime.
« Le fait que les élèves partagent des histoires sur la façon dont je les ai influencés positivement a été un bon rappel des raisons pour lesquelles j’ai choisi d’enseigner et pourquoi j’ai hâte de revenir », a dit M. Goodman.
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