Le business des masques par la grande distribution a grandement été décrié fin avril lorsque les enseignes ont annoncé la vente de millions de masques après une longue période de pénurie. Aujourd’hui, elles se retrouvent avec des stocks de masques achetés au prix fort qu’elles n’arrivent pas à écouler.
« Toute guerre a ses profiteurs », accusait un communiqué émis par des soignants lorsque Carrefour annonçait l’arrivée de 225 millions de masques et Intermarché, 100 millions. « Mais l’heure viendra de rendre des comptes », rappelle Challenges.
Actuellement, la réalité a rattrapé la grande distribution qui peine à écouler les stocks, à tel point que les prix baissent drastiquement. « En réalité, elles se retrouvent aujourd’hui contraintes de vendre à perte, même si elles le nient, car c’est illégal », explique Olivier Dauvers, expert du secteur et animateur du blog Le Web Grande Conso.
En effet, les prix ont chuté alors que les enseignes avaient juré vendre les masques de protection au prix coûtant lorsqu’un seul masque chirurgical pouvait se vendre jusqu’à 95 centimes l’unité.
Dans un article paru en date du 23 septembre, Le Figaro rapportait que la boîte de 50 masques chirurgicaux qui se vendait le moins cher à la mi-septembre se trouvait chez Carrefour au prix de 12,95 euros. Le lendemain, Intermarché annonçait un prix de 9,95 euros pour la même boîte, puis quelques jours plus tard on la trouvait chez Leclerc à 4,95 euros.
Selon Olivier Dauvers, le prix de 10 centimes le masque devrait devenir la norme d’ici la fin de l’année. S’ils étaient vendus à 20 centimes, cela signifierait 3 millions de pertes pour tout stock de masques achetés à 50 centimes il y a quelques mois – l’équivalent de deux mois de ventes à Système U ou encore un mois pour Carrefour.
Toutefois, même s’il s’agit d’une bien mauvaise opération commerciale pour les grandes enseignes, cela n’est finalement pas une si grande perte compte tenu de leur 150 milliards de chiffre d’affaire annuel.
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