General Electric prévoit de diviser de près de moitié ses effectifs dans son usine de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), a-t-on appris vendredi de source syndicale.
Sur les 939 personnes actuellement employées par le groupe américain dans cette usine où sont fabriquées les nacelles d’éoliennes, seules 489 y travailleront toujours en juillet, dont 429 CDI, d’après la CGT, confirmant une information de France Bleu Loire Océan.
« Aucun CDI n’est menacé, nous dit la direction, mais ne pas s’inquiéter serait irresponsable », souligne Jonathan Géraud, délégué CGT. Sollicitée par l’AFP, General Electric n’a pas souhaité s’exprimer.
D’après la CGT, l’acheminement des nacelles, notamment en mer du Nord, a pris du retard, obligeant le site de Montoir-de-Bretagne à les stocker sur place. « Le parking de General Electric est rempli parce qu’ils auraient dû installer une cinquantaine de machines et qu’ils n’en ont installé que quinze », selon Jonathan Géraud.
Le député LFI Matthias Tavel a indiqué à une correspondante de l’AFP avoir été « alerté » sur « des difficultés qui seraient liées à un problème chez un client: un navire d’installation en panne qui obligerait à stocker et donc à ralentir la production ». Un plan doit être présenté mardi par la direction aux syndicats, d’après la CGT.
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