D’après un lanceur d’alerte, le navire qui assure les forages pour l’implantation des éoliennes en baie de Saint-Brieuc – l’Aeolus – déverserait des produits potentiellement toxiques en mer. Cette information avait été révélée par Médiapart en juillet dernier. Le journal a précisé début septembre que le parquet de Brest venait d’ouvrir une enquête préliminaire.
La société Ailes Marines, détenue par le géant espagnol de l’énergie Iberdrola, est en charge du développement, de la construction et de l’exploitation du parc éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Mais des rejets toxiques auraient été découverts sur ce chantier par un lanceur d’alertes, images à l’appui.
Des images montrent un système de vidange en mer
Ces vidéos, prises en juillet dernier par le lanceur d’alertes présent à bord du navire soupçonné d’être l’auteur de ces pollutions volontaires, montraient le système de vidange utilisé. Les images avaient ensuite été remises au Comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins des Côtes-d’Armor (CDPMEM 22), dont les avocats, Me William Bourdon et Me Vincent Brengarth, avaient fait un signalement au parquet de Brest.
Ainsi que l’a précisé le journal d’investigation ce 1er septembre, le parquet du tribunal judiciaire de Brest a ouvert une enquête préliminaire visant les soupçons de rejets toxiques en mer sur ce chantier.
De son côté, Ailes Marines avait contesté ces suspicions, indiquait encore l’article de Mediapart mis en ligne le 11 juillet. La filiale du groupe espagnol Iberdrola avait affirmé que les contrôles effectués concluaient à « l’absence de déversement non autorisé ».
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