Ce mercredi 6 janvier, deux boulangers de l’Oise ont créé des fèves pour leurs galettes d’épiphanie afin de rendre hommage à tous les métiers qui luttent contre le coronavirus, et remercier tous ces héros du confinement.
Tous les ans, deux boulangers de l’Oise créent leurs propres fèves avec un thème qui leur est cher. Pour cette année, ce sont les sujets du coronavirus et du confinement qui se sont invités dans leurs galettes.
Ainsi, à Bresles, Sacha Le Scornet a mis en avant les pompiers, relate France Bleu. Tandis qu’à Agnetz, Jean-Luc Robert a illustré sur ses fèves 9 métiers qui lui ont semblé essentiel ces derniers mois.
À noter que la galette est une institution en France. En effet, rien que dans l’Oise, environ 777 000 gâteaux vont être vendus jusqu’à la fin du mois, accompagnés de leurs traditionnelles fèves. Un point négatif cependant : 95 % des fèves sont fabriquées en Asie. Néanmoins, dans la boulangerie de Jean Luc, il n’en est rien : « Chez nous, les fèves aussi sont faites en France », a-t-il partagé.
Pour lui, un boulanger français doit travailler avec des matières premières françaises, et concernant les fèves, c’est la même chose : « J’aurais pu en commander en Chine, mais je voulais mettre en avant la France avant tout. Ça me coûte un euro pièce, j’en ai commandé 1 200, évidemment des fèves asiatiques m’auraient coûté moins cher mais je suis sûr qu’elles vont toutes partir », a-t-il confié, enthousiaste.
Pour Jean-Luc et Sacha, c’est devenu une tradition, ainsi chaque année ils commandent des fèves en porcelaine fabriquées en Isère, dans la plus grande usine de France. Bien sûr, ce sont toujours eux qui choisissent les illustrations.
« L’année dernière, nous avions organisé un concours de dessin dans l’école maternelle d’à côté et nous avions reproduit les dessins sur nos fèves. Pour cette année, je voulais remercier les soignants d’abord, puis les boulangers comme nous, les postiers, les pompiers, les éboueurs… », conclut Jean-Luc.
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