Avec la retraite d’Antoine Griezmann et le forfait polémique de Kylian Mbappé, qui a joué ce week-end avec le Real Madrid, et enfin celui de Dayot Upamecano lundi, l’équipe de France doit promouvoir de nouveaux leaders pour ses matches contre Israël et la Belgique.
Ménagé avec les Bleus, le capitaine ne sera ni à Budapest jeudi pour affronter Israël ni en Belgique le lundi 14, dans le cadre de la Ligue des nations, alors qu’il a joué 30 puis 70 minutes avec son club, mercredi et samedi, créant un énorme malaise.
« Il faut privilégier l’intérêt du joueur sans le mettre en difficulté » vis-à-vis de son club, a expliqué lundi Didier Deschamps sur le site de la Fédération française de football (FFF). « Il ne faut pas oublier que l’employeur c’est le club, pas la fédération ».
Une occasion d' »oxygéner » le groupe
Le jour de la liste, le technicien précisait avoir « échangé avec Kylian » et ne pas vouloir « prendre des risques ». « DD » avait aussi rappelé qu’il considérait ces matches de Ligue des nations comme une occasion d' »oxygéner » son groupe, et qu’il n’aurait pas pris les mêmes décisions pour des qualifications pour le Mondial-2026.
Cette absence survient toutefois dans le prolongement du rassemblement du mois de septembre où le capitaine de l’équipe de France ne semblait intéressé ni par les critiques sur le jeu des tricolores ni par la Ligue des nations.
« Aucun souci » avec Mbappé?
Mais dans le staff des Bleus, on insiste sur le fait qu’il n’y a « aucun souci » avec Mbappé, comme Deschamps le disait déjà le jour de la liste. « Je n’ai pas le moindre doute sur l’implication de Kylian, j’en ai rediscuté plusieurs fois avec lui entre ce rassemblement et le précédent. »
En plus de l’absence de Mbappé, l’ère post-« Grizou » commence, après dix ans d’amour et d’étincelles. Personne n’a le profil unique du joueur de l’Atlético Madrid, increvable arpenteur du terrain, récupérateur, relanceur, puncheur et buteur.
Deschamps a bien précisé qu’il ne cherchait pas un introuvable clone pour combler le vide du départ de son « chouchou » à 137 sélections (44 buts).
Pour son profil créateur, Michael Olise pourrait occuper un rôle un peu ressemblant, après avoir connu ses deux premières sélections contre l’Italie (défaite 3-1) et la Belgique (victoire 2-0).
Qui portera le brassard contre Israël et la Belgique?
Le joueur du Bayern est resté timide en Bleu, mais il brille en Allemagne où il a signé 5 buts et 3 passes décisives depuis le début de la saison. Et ces matches de poules de Ligue des nations doivent justement servir à voir du monde.
Dans un tout autre rôle, Christopher Nkunku (10 sélections, 0 but) revient dans le groupe pour la première fois depuis 16 mois après que les blessures ont interrompu son histoire avec les Bleus.
Qui portera le brassard contre Israël et la Belgique? « L’arrêt de la carrière internationale d’Antoine et l’absence de Kylian, ça laisse de la place », admet Deschamps. N’Golo Kanté, qui le portait pour la troisième fois contre les « Diables Rouges » à Lyon, est aussi absent pour un petit problème aux adducteurs.
Adrien Rabiot aurait pu être l’élu mais il n’a joué que deux demi-heures avec l’Olympique de Marseille, après tout un été sans club, il était « plus sage pour lui qu’il ait encore quelques semaines pour parfaire sa condition », a estimé Deschamps, qui l’attend plutôt pour novembre.
Le chef de défense Dayot Upamecano aurait eu le profil mais il a aussi renoncé pour une blessure à la cuisse droite avec le Bayern Munich.
« Des relais ont été pris après la Coupe du monde », rappelle Deschamps, recensant « des leaderships expressifs, d’autres techniques, par ce qu’ils font sur le terrain ». Mais « le capitaine et le vice-capitaine, vous ne le saurez pas avant les joueurs concernés », a prévenu le coach.
Aucun joueur de la liste n’a déjà porté le brassard et le 132e capitaine de l’histoire des Bleus, selon le décompte du site chroniquesbleues.fr, pourrait être Mike Maignan, Aurélien Tchouameni ou Jules Koundé, au caractère ou à l’ancienneté.
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