Eric Ciotti, député Les Rpublicains (LR), chargé de l’Intérieur au sein de son parti, a affirmé que les « black blocs » constituaient « une association de malfaiteurs à visée terroriste », et les juger doit devenir « une priorité de la politique pénale » du gouvernement, jeudi sur BFMTV.
Au lendemain des violences qui ont émaillé les manifestations du 1er mai, M. Ciotti a affirmé qu’« aujourd’hui, il faut qu’il y ait une réponse judiciaire massive » aux « black blocs ».
Les « black blocs » sont « une association de malfaiteurs, au sens du code pénal ». « Ils s’entraînent de façon clandestine, ils sont armés, ils ont des visées violentes, c’est même quelque part une association de malfaiteurs à visée terroriste ». Vouloir « déstabiliser les institutions de la République, c’est une forme de terrorisme », a-t-il dit.
Les #blackblocs sont une association de malfaiteurs à visée terroriste, il faut une réponse judiciaire très forte. Leur action vise à déstabiliser l’État, c’est une action terroriste. #BourdinDirect #blackbloc pic.twitter.com/iXtS7527Nj
— Eric Ciotti (@ECiotti) 2 mai 2019
« Il faut qu’on s’attaque à ce noyau. Il y a 1 000 à 2 000 « black blocs » dans notre pays, ils sont identifiés, ils sont connus. Il ne faut pas changer le code pénal, il y a tous les outils, il faut simplement avoir la volonté que le garde des Sceaux demande aujourd’hui qu’il y ait une priorité de politique pénale pour s’attaquer à ces groupuscules ».
« Il faut qu’il y ait une information judiciaire d’ouverte, c’est au parquet de Paris de prendre ses responsabilités. Il y a des multitudes d’enquêtes, il y a des comparutions immédiates, il y a des sanctions, je ne le conteste pas, mais il faut changer d’échelle, il faut qu’on le fasse préalablement, que ces personnes soient interpellées, soit jugées parce qu’aujourd’hui, c’est une entreprise de l’extrême gauche de déstabilisation de la société », a-t-il insisté.
D. S avec AFP
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