Ce mercredi 15 décembre, Éric Zemmour a déclaré sur RTL vouloir supprimer la redevance Télé. Il a également annoncé que s’il était élu, il privatiserait le service public, « en particulier France Inter et France Télévisions ».
« Je propose la suppression de la redevance télévision »
Interrogé sur l’antenne de RTL ce mercredi 15 décembre, le candidat à la présidentielle Éric Zemmour s’est dit opposé à la redevance TV. « Je propose la suppression de la redevance télévision », a-t-il dévoilé, signalant qu’elle coûtait « quand même 168 euros ». En réalité, elle est de 138 € en métropole et de 88 € en outre-mer. En 2019, Gérald Darmanin avait d’ailleurs évoqué une réforme de cette redevance, alors qu’il était ministre des Comptes publics, pour autant, il avait estimé que cela était « facile à dire mais pas à faire ».
Yves Calvi, a ensuite interrogé l’essayiste sur sa manière de financer le service public, ce à quoi il a répondu : « Je le privatise, en particulier France Inter et France Télévisions. » Le présentateur de la matinale de RTL lui a alors demandé s’il avait bien réfléchi et la réponse ne s’est pas fait attendre. « J’ai bien réfléchi, oui », a rétorqué Éric Zemmour, dont les relations avec le service audiovisuel public sont plutôt tendues.
« C’est immédiatement 2,8 milliards de redevances que nous rendons aux Français »
Tout comme le candidat de Reconquête, Marine Le Pen avait aussi indiqué dans une interview accordée au Figaro en septembre dernier, vouloir privatiser l’audiovisuel public. « C’est immédiatement 2,8 milliards de redevances que nous rendons aux Français », avait-elle argumenté. « Cette privatisation d’un audiovisuel public dont il est de toute façon de plus en plus difficile de distinguer la spécificité, permettra de consolider le secteur audiovisuel privé qui subit la concurrence de plateformes aux moyens considérables », avait ajouté la candidate RN à la présidentielle.
Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, avait quant à elle exprimé, également dans les colonnes du Figaro fin novembre dernier que « les médias publics sont un bien commun », pointant qu’ils « sont un pivot pour la vitalité des démocraties et de la culture européennes ». « Nous rayer de la carte, c’est priver de nombreux Français de l’accès à la culture, à commencer par les plus modestes », avait-elle déclaré.
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