Le Français Bassa Mawem, qui dispute à 39 ans la dernière compétition de sa carrière, s’est qualifié mardi pour la finale à huit de l’épreuve d’escalade de vitesse des JO de Paris.
Sous un soleil écrasant sur le site du Bourget, au nord de Paris, le Français a été au rendez-vous, battant deux fois son record personnel avant de l’égaler au cours de son duel éliminatoire de la journée.
Il a obtenu sa place en finale en remportant son affrontement face à l’Ukrainien Yaroslav Tkach, de 17 ans son cadet, pour un petit centième (5 sec 16, contre 5 sec 17).
« C’est un moment incroyable, j’ai fait de belles qualifs et un beau duel. Je ne partais pas forcément gagnant et j’ai réussi à le taper sur la fin en allant chercher un centième. C’est classe de faire ce genre de duel donc je suis trop content », a-t-il déclaré.
Vétéran de l’équipe de France, Bassa Mawem, 39 ans, revient de loin après une grave blessure lors des Jeux de Tokyo en 2021 et un éprouvant parcours qualificatif les deux années suivantes.
Lors de la finale programmée jeudi, il aura fort à faire puisqu’il affronte au premier tour le « sprinteur » indonésien Leonardo Veddriq, qui a réalisé mardi le deuxième temps de la matinée (4 sec 79).
« Une nouvelle génération d’athlètes » se prépare
« C’est une nouvelle génération d’athlètes qui se préparent pour les JO. Moi j’ai grandi avec la discipline au fur et à mesure. Donc d’être présent encore avec tous ses jeunes qui sont inspirants et que j’ai inspirés, c’est un grand privilège pour moi. Et terminer en finale avec eux, c’est aussi dingue », a estimé Mawem.
« J’ai toujours rêvé de médaille mais je ne focalise pas là-dessus, je me dis juste +donne-toi à fond+ et le résultat, on verra à la fin. » L’Américain Sam Watson a réalisé le meilleur temps de la journée mardi avec 4 sec 75, nouveau record du monde.
Intégrée à un combiné vitesse, bloc et difficulté à Tokyo, la vitesse constitue pour la première fois une discipline à part entière à Paris.
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