EUROPE

Espagne : plus de 9000 bracelets antidrogue vendus à Pampelune, lors des fêtes de San Fermin

juillet 23, 2024 18:31, Last Updated: juillet 23, 2024 18:31
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Grâce à ce nouveau bracelet capable de détecter la présence de drogues dans une boisson, la ville de Pampelune (Espagne) a trouvé la solution pour lutter contre les agressions résultant de l’absorption de substances illicites. L’objet a connu un énorme succès lors des fêtes de San Fermin, ainsi que le rapporte Radio Télévision Suisse (RTS).

Du samedi 6 juillet 2024 au dimanche 14 juillet dernier se sont déroulés, à Pampelune, les fêtes de la San Fermin. À cette occasion chaque année, des milliers de personnes se rassemblent, notamment pour assister aux célèbres lâchers de taureaux. Mais comme dans toute fête, des agressions ont lieu, et notamment à la suite de soumissions chimiques. Un bracelet antidrogue, créé par une petite entreprise de Pampelune, a rencontré un vif succès lors de ces fêtes.

Il peut déceler 22 types de drogues

C’est l’entreprise Aglaya Creativos qui, en partenariat avec un laboratoire britannique, a créé ce bracelet antidrogue appelé Centinela (ce qui signifie « Sentinelle » en français). Son gérant a lui-même été victime de soumission chimique, précise la RTS. Ce bracelet permet de déceler la présence de 22 types de drogues telles que le LSD, la kétamine ou l’ecstasy liquide.

Pour vérifier si une boisson contient l’une de ces drogues, il suffit de tremper son doigt dans cette boisson et de déposer quelques gouttes sur le bracelet. Le résultat est obtenu en seulement trois secondes. Par ailleurs, grâce à un QR code, une géolocalisation est effectuée rapidement et permet un appel vers les services de secours.

Un « aspect dissuasif »

À Pampelune, plus de 9000 bracelets ont été vendus. « On a des grands-mères qui viennent, des pères, des mères, des jeunes filles, tout le monde vient les acheter », indique à nos confrères Angel Gaston, l’un de ses associés du gérant de Aglaya Creativos. Il souligne que des grands-mères en ont acheté pour leurs petites-filles afin que ces dernières se sentent « au moins rassurées, avec un souci en moins ».

Mais pour Angel Gaston, ce bracelet doit avant tout avoir un « aspect dissuasif ». « Le mieux c’est que ce bracelet ne soit pas utilisé », pointe-t-il. Le but est donc de montrer à celui qui veut faire une soumission chimique « que la personne qui porte le bracelet a conscience de ce risque et qu’à un moment donné, elle peut s’en rendre compte ».

Ce bracelet, qui connait un franc succès à Pampelune et à l’échelle de l’Espagne, est également très demandé en Amérique latine.

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