Il y a quelques jours, à Majorque, deux touristes allemands ont été poignardés par un migrant en pleine rue pendant la nuit. L’assaillant a pu être appréhendé par la police qui a toutefois été obligée de lui tirer dessus pour le neutraliser.
Destination balnéaire particulièrement appréciée outre-Rhin, l’île de Majorque accueille chaque année des millions de touristes allemands.
Mais le 3 septembre, la plus grande île de l’archipel des Baléares a été le théâtre d’une agression sanglante comme l’a rapporté le site local cronicabalear, qui indique que deux touristes allemands ont été poignardés par un migrant libyen.
Ultima Hora, un autre journal local, affirme pour sa part qu’il s’agirait en réalité d’un migrant marocain qui aurait essayé de se faire passer pour un migrant libyen tandis qu’il serait déjà connu des services de police.
L’agresseur a été appréhendé quelques minutes après avoir attaqué les deux hommes respectivement âgés de 26 et 47 ans.
Mais les policiers ont dû tirer sur le suspect pour le neutraliser, celui-ci persistant à les menacer avec le couteau utilisé pour poignarder les deux Allemands malgré leurs sommations.
L’une des deux victimes a reçu un coup de couteau dans le dos, tandis que la seconde a été grièvement blessée au niveau de la poitrine.
Detenido en una intervención conjunta con @policia por haber herido presuntamente a dos personas con un cuchillo en la #PlatjadePalma. pic.twitter.com/1eY3MSTKI6
— Policia de Palma (@policiadepalma) 3 septembre 2018
Le site cronicabalear rapporte que les deux touristes seraient membres du gang Hells Angels Motorcycle Club – un groupe de motards présent sur tous les continents qui entretient des liens étroits avec le crime organisé – et que l’hypothèse initialement envisagée par les enquêteurs était qu’ils auraient pu s’en prendre au migrant en premier.
Mais d’après le média espagnol, l’investigation aurait pris une tournure différente une fois l’agresseur en mesure d’être interrogé par les policiers.
Après avoir été soigné de sa blessure par balle, il aurait ainsi demandé aux forces de l’ordre combien de personnes il avait tué ce soir-là. Lorsque les policiers lui ont répondu qu’il n’avait tué personne, il se serait alors exclamé : « Oh, merde ! »
Il aurait également ajouté : « Si j’avais eu une kalachnikov, il y aurait eu plus de morts qu’à Paris ou à Barcelone. »
L’enquête devra désormais déterminer les circonstances exactes de l’agression et les motivations du suspect.
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