Personnage incontournable du football français désormais sur le banc des Espoirs, Thierry Henry attire déjà tous les regards à l’heure de diriger son premier match amical face au Danemark jeudi (18h30) à Nancy.
Pour une fois, les projecteurs ne seront pas braqués sur le terrain, au Stade Marcel-Picot, mais bien vers le banc de touche, où le nouveau sélectionneur des Bleuets prendra place pour la première fois lors d’un match officiel, un peu plus de deux semaines après sa nomination.
« Je le vois bien, j’ai joué aussi en Espoirs et je sais bien qu’il n’y avait pas autant de monde pour une conférence de presse, a-t-il admis lundi. C’est comme ça, je ne vais pas changer ce que j’ai fait avant, et tant mieux pour l’équipe aussi, avoir du monde au stade, que les joueurs se sentent un peu plus concernés, ça fait plaisir. »
Thierry Henry a dirigé sa première séance d’entraînement avec l’Equipe de France Espoirs ✅? pic.twitter.com/V7bt6xsfVX
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) September 5, 2023
Des jeunes impressionnés
Pour le moment, ils sont surtout impressionnés. « Un honneur », « une légende », « une grande personne »… Malo Gusto et Andy Diouf n’ont que des louanges en tête lorsqu’il s’agit d’évoquer le deuxième meilleur buteur de l’histoire des Bleus (51 réalisations en 123 matches).
« Je pense qu’il peut beaucoup nous apporter à chacun et aussi collectivement, glisse Malo Gusto. Il prend du recul, il a l’air de vraiment vouloir nous amener où il veut. »
Quant à la pression médiatique nouvelle qui entoure l’équipe avec l’arrivée du champion du monde (1998) et champion d’Europe (2000), elle « pousse à faire mieux, il faut voir les choses du bon côté », selon le défenseur latéral de Chelsea.
« Tu te dis, il y a Thierry Henry qui me regarde, t’es obligé de faire les choses bien », en rigole Andy Diouf.
De son projet de jeu, l’ancienne gloire d’Arsenal n’a laissé échapper que deux mots, « possession, pressing », lors de sa présentation, et il n’y a de toute façon pas eu suffisamment de temps pour une mise en place stratégique claire.
La campagne de qualification à l’Euro-2025 en tête
Mais l’annonce de sa première liste a laissé apparaître un choix fort: aucun joueur né en 2001 n’y figure, pas même ceux qui ont disputé l’Euro cette année, lorsque Sylvain Ripoll était encore sélectionneur. Le gardien titulaire de Lille Lucas Chevalier, brillant lors du dernier tournoi européen, n’a donc pas été retenu.
La cuvée 2001 peut pourtant participer aux Jeux olympiques qui se dérouleront à Paris l’an prochain, objectif affiché de la Fédération française de football, qui souhaite une médaille.
Dernier entraînement pour nos Espoirs qui accueillent le Danemark à Nancy ce jeudi à 18h30 (diffusion sur la chaîne L’Equipe) ?
Il reste moins de 500 places disponibles !
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Mais si Henry « comprend l’engouement » des JO-2024, il préfère avant tout penser à la campagne de qualification à l’Euro-2025, qui débute lundi (18h00) en Slovénie pour les Bleuets. « Je suis en train de penser au Danemark, pour trouver une équipe cohérente, qui peut aussi l’être contre la Slovénie. »
Les attaquants Rayan Cherki, Bradley Barcola, Arnaud Kalimuendo et Elye Wahi font partie des quelques joueurs rappelés depuis le changement de sélectionneur, et sont amenés à porter les vagues offensives des Espoirs.
Au milieu de terrain, Warren Zaïre-Emery, titulaire à seulement 17 ans dans l’entrejeu du Paris Saint-Germain, sera aussi scruté à Nancy.
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