Le 31 janvier 2020, un ressortissant algérien était jugé par le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes pour des faits de violences conjugales. Pendant l’audience, sa compagne expliquera qu’il avait décidé de la quitter après avoir obtenu ses papiers français.
Tout commence à la fin de l’année 2017. Une jeune femme discute avec un homme originaire d’Algérie sur un site de rencontres, le courant passe et elle tombe amoureuse de lui. À peine six mois plus tard, le couple se marie.
« Pour s’installer ensemble dans un appartement, et vivre notre vie, il lui fallait des papiers. Sans même en parler à ma famille, nous nous sommes mariés », a expliqué la jeune femme – dont les propos ont été rapportés par les journalistes du site actu.fr – pendant l’audience du 31 janvier 2020.
Tout se passe bien jusqu’au début de l’année 2019. Mais le jeune homme de 26 ans, qui exerce le métier de livreur, s’éloigne peu à peu de son épouse et multiplie les crises de jalousie.
« Il sortait beaucoup sans moi et quand je lui reprochais, il devenait très agressif et il a commencé à me mettre des gifles », confie la victime devant le tribunal.
Pendant l’été 2019, elle se rend en Algérie avec son époux afin qu’il la présente à sa famille. La rencontre se déroule bien, mais la situation s’envenime dès le retour du couple dans l’Hexagone.
« Le 14 octobre, il a reçu son titre de séjour. Dès le lendemain, il m’a annoncé qu’il me quittait. J’ai été utilisée », souligne la jeune femme.
Prison avec sursis et interdiction d’approcher la victime
Le ménage continue toutefois à vivre ensemble jusqu’à ce que la situation dégénère au mois de décembre. « Un soir, il est encore rentré tard. Il m’a réveillée. La fenêtre était ouverte. J’ai cru un instant qu’il allait me faire basculer dans le vide. Il m’a frappée », raconte l’épouse de l’accusé.
Un récit qui fit sortir le procureur de la République de ses gonds. « Votre attitude et votre comportement sont inacceptables. Aujourd’hui, vous êtes jugé par la France et ses institutions qui n’acceptent pas que l’on frappe une femme », a déclaré le magistrat en s’adressant au prévenu.
Ce dernier a finalement été condamné à une peine de quatre mois de prison avec sursis assortis de deux années de mise à l’épreuve. Il a également interdiction d’entrer en contact avec la victime.
Le préfet devra statuer sur le renouvellement de son titre de séjour d’ici quelques mois.
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