Essonne : elle passe commande dans une célèbre enseigne de restauration rapide et découvre que son sandwich est déjà entamé

Par Paul Tourège
19 décembre 2019 16:37 Mis à jour: 19 décembre 2019 16:37

La jeune femme s’est aperçue de la mésaventure en déballant sa commande, une fois rentrée chez elle.

Les faits ont eu lieu le dimanche 15 décembre au McDonald’s de Saint-Germain-lès-Corbeil.

Vers 15h30, Laureane, une jeune femme de 24 ans résidant à Saint-Pierre-du-Perray, se rend dans l’établissement pour y commander à manger depuis son véhicule.

« Les employés étaient sympas, j’ai vérifié que j’avais tout et je suis rentrée chez moi, à 10 minutes de là », a expliqué Laureane aux journalistes du Parisien.

Une fois rentrée chez elle, la jeune femme sort sa commande et étale les produits sur la table de sa salle à manger. Elle découvre alors avec stupeur qu’une partie de son sandwich a déjà été dévorée. Il manque en effet environ un tiers de son hamburger, qui laisse apparaître des traces de dents.

« Ma mère m’a dit : ‘Tu avais faim pour manger pendant le trajet !’ Mais je n’y avais pas touché, les sandwichs étaient restés au fond du sac », fulmine Laureane.

Furieuse, elle retourne aussitôt dans le McDonald’s de Saint-Germain-lès-Corbeil pour se plaindre. Une fois sur place, la jeune femme s’adresse à un responsable au comptoir et filme la scène afin de la diffuser sur les réseaux sociaux.

« Quelqu’un a croqué dans mon sandwich, c’est inadmissible ! On voit ça dans les films d’habitude ! » tempête Laureane.

Elle finit par obtenir un nouveau sandwich et rentre chez elle. Mais au moment de déballer un Big Mac resté au fond du sac de sa première commande, la jeune femme s’aperçoit qu’il a également été entamé.

« C’est inacceptable. J’ai évidemment jeté celui qui avait été croqué, j’étais abasourdie. On se trouve dans un restaurant rempli d’enfants. S’ils sont capables de croquer dedans, que peuvent-ils faire d’autre ? » s’interroge Laureane.

L’enseigne diligente une enquête interne

Un autre client de l’enseigne se pose la même question. Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 décembre, il a lui aussi constaté que l’un de ses sandwichs commandés au drive était entamé.

« Je ne m’en suis aperçu qu’une fois chez moi, à 20 minutes de là. Je ne connais pas l’état de propreté de la personne, donc je ne l’ai pas mangé. Cela ne se fait pas », explique le trentenaire.

Contactée par les journalistes du Parisien, la direction de l’enseigne de restauration rapide affirme avoir « diligenté une enquête interne immédiatement pour faire la lumière sur cette situation ».

L’exploitation des bandes des caméras de vidéosurveillance et l’audition des équipes présentes sur place n’ont toutefois par permis à l’établissement de « mettre en évidence une quelconque non-conformité ».

« En dehors de ce témoignage, aucun autre témoignage n’a été apporté à la connaissance du restaurant », précise l’enseigne.

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