Deux hommes sont entrés dans un lycée de l’Essonne ce lundi, car l’un des deux souhaitait remettre des clés à un élève. Après une altercation sur le fait qu’ils ne portaient pas de masques, l’un des deux hommes s’est montré agressif et a mis un coup de tête au proviseur et à un surveillant. L’homme a été interpellé par la police et placé en garde à vue.
Lundi 6 août aux environs de 10 h 15, deux hommes se sont présentés à l’accueil du lycée Nelson Mandela à Étampes (Essonne), dans le but de remettre des clés à un élève, ainsi que le rapporte Le Parisien. Ces deux personnes ne portaient pas de masque et n’étaient pas autorisées à entrer librement dans l’établissement, ce que leur a indiqué une personne de l’accueil.
Lorsque le proviseur et un surveillant, voulant tenter d’empêcher les deux personnes d’entrer dans le lycée, se sont interposés, une altercation s’en est suivie. L’un des deux hommes, très mécontent, leur a porté deux violents coups de tête, selon une source policière. L’homme qui accompagnait l’agresseur a tenté de le calmer, sans y parvenir.
Le proviseur et le surveillant, qui a eu l’arcade sourcilière ouverte, ont été hospitalisés, précise encore Le Parisien. Le maire d’Étampes, Franck Marlin, est allé leur rendre visite aux urgences.
Le maire d’Étampes réclame « des sanctions exceptionnelles et très lourdes »
Une fois sur place, la police nationale a quant à elle interpellé l’auteur de cette agression. Des analyses sanguines ont révélé « la présence éventuelle d’alcool ou de stupéfiants », précise la mairie d’Étampes. Elle ajoute qu’ « un examen comportemental de l’auteur aura également lieu ».
Franck Marlin réclame à l’encontre de l’agresseur « des sanctions exceptionnelles et très lourdes », indiquant que « c’est ce que la collectivité municipale attend de la justice ». « Une plainte a été déposée par le chef d’établissement », précise en outre le rectorat de l’académie de Versailles qui stipule que « l’infirmière scolaire de l’établissement a également mis en place une cellule d’écoute pour les personnels qui le désiraient ».
La mise en place d’un renfort de sécurité était prévue dès ce mardi 7 septembre, ainsi que la région Île-de-France l’avait annoncé. « La région dispose de cinq brigades régionales de sécurité. L’une d’elles sera déployée devant l’établissement. D’ailleurs, notre engagement avec Valérie Pécresse et les élus de la majorité est de les doubler », a déclaré James Chéron, maire (UDI) de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), dans les colonnes du Parisien.
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