Dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 juillet, un pavillon familial de Viry-Châtillon a été pris pour cible par un groupe de jeunes particulièrement virulents suite à un simple différend.
« Un jeune homme, d’à peu près 15 ans, faisait du bruit en bas de chez nous, en tapant sur les grilles avec un bout de ferraille. On est descendu lui dire d’arrêter », a expliqué Marc – le propriétaire de la maison visée – dans les colonnes du Parisien. « Il était agressif et malpoli, pourtant au début on lui a juste demandé gentiment de s’en aller », ajoute-t-il.
En colère, l’adolescent affirme qu’il va revenir avec ses frères et ses amis pour se venger. Une menace mise à exécution quelques minutes plus tard selon Marc. « Ils ont chargé la maison, c’était impressionnant », assure celui qui habite le quartier depuis plus de 30 ans.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, puisque des jeunes reviendront un peu plus tard dans la nuit pour « jeter des cocktails Molotov sur les voitures ». « Il y’en a un qui est tombé sur le toit de celle du voisin. On a entendu le bruit donc on a pu jeter de l’eau dessus très vite. On a eu de la chance, ça n’a pas pris feu », soupire le propriétaire du pavillon attaqué. Les deux véhicules de Marc et de sa femme Linda seront légèrement endommagés par des projectiles lancés par les malfrats.
« On ne sait plus quoi faire »
Des bris de verre épars, un grillage plié et une porte d’entrée tavelée par les jets de pierre témoignent de la violence de l’assaut essuyé par le couple. « D’habitude, c’est un quartier très calme, c’est la première fois que ça arrive », observe Marc. « Mon fils Bryan se réveille toutes les deux heures, il n’est pas bien dès qu’il entend un bruit », ajoute-t-il. « On ne sait plus quoi faire, ça fait 3 jours que ça dure, on ne dort plus », poursuit sa femme en assurant que certains jeunes seraient revenus le lendemain pour jeter de nouveau des pierres sur le pavillon.
Saisi de l’enquête, le commissariat de Juvisy-sur-Orge compte bien faire la lumière sur cette affaire. « Nous avons interpellé deux jeunes de 17 et 18 ans », confie une source policière aux journalistes du Parisien. « Nous cherchons à savoir ce qui les a poussés à jeter des pierres sur le pavillon de la victime. Visiblement, il y avait déjà eu des antécédents. »
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