Essonne – Pneus crevés, vitres brisées, tôle enfoncée : une mère de famille se fait casser sa voiture 10 fois en un an

Par Paul Tourège
4 juillet 2020 00:50 Mis à jour: 4 juillet 2020 00:50

Désemparée, la propriétaire du véhicule ne sait plus quoi faire et envisage même de déménager pour échapper aux vandales.

Tous les mois depuis un an, la voiture d’Alice, une mère de famille qui réside dans le centre-ville des Ulis, fait l’objet d’actes de vandalisme. Pneus crevés, vitres brisées, carrosserie rayée ou enfoncée, rien ne lui est épargné.

« En tout, j’en ai pour au moins 16 000 euros de dégâts », explique l’Ulissienne dans les colonnes du Parisien.

Si elle a déposé une première plainte au mois d’avril 2019, elle a poussé la porte du commissariat à neuf reprises depuis, à chaque fois pour le même motif.

En outre, la voiture d’Alice est la seule à être dégradée dans la rue ou le parking où elle est régulièrement stationnée.

Le 23 juin 2020, le véhicule a de nouveau été endommagé. « Lorsque ça arrive, je ne peux pas amener mes enfants à l’école, ni travailler », soupire Alice.

Au-delà des dégradations, la voiture de la mère de famille a également été sabotée au mois de décembre 2019. Sortie faire des courses le lendemain de Noël, l’Ulissienne constate avec stupeur que sa pédale de frein ne répond plus. « Le garagiste m’a expliqué que du sucre avait été versé dans le réservoir d’essence », précise-t-elle.

Elle a d’ailleurs tenté plusieurs stratagèmes pour déjouer le ou les vandales, sans succès.

« Une fois, j’ai garé la voiture chez un ami. Une autre, j’ai loué un parking souterrain privé, fermé par un badge et surveillé par un gardien de nuit. Sur les conseils des policiers, je l’ai aussi laissée une nuit dans une rue adjacente au commissariat. Ou encore dans le parking du Franprix voisin, sur une place filmée par deux caméras », observe la propriétaire du véhicule.

Désespérée, elle ne sait pas comment enrayer cette spirale infernale et pense qu’elle est peut-être suivie lorsqu’elle rentre de son travail.

« Je ne sais plus quoi faire, je subis depuis un an. Je ne vois pas le bout, il va recommencer », se lamente la jeune femme.

D’autres membres de sa famille visés

Elle se demande d’ailleurs si l’auteur des dégradations ne pourrait pas être son ancien compagnon, qui exercerait des représailles d’une rupture mal acceptée. Celle-ci coïncide en effet avec le début des actes de vandalisme.

Convoqué au commissariat à plusieurs reprises, l’ex-conjoint disposait toutefois d’un solide alibi à chaque fois. « Nous avons vérifié le bornage de son téléphone, et il ne se trouve pas sur les lieux le jour des faits », confie une source policière.

Pour les membres de la famille d’Alice, les soupçons semblent pourtant converger vers son ancien compagnon. Certaines de ses connaissances auraient notamment insulté la mère de famille sur les réseaux sociaux, la poussant à déposer une énième plainte.

Mi-juin, sa sœur a reçu un appel anonyme menaçant, lui assurant que toute sa famille allait « payer ». Le 17 juin, la voiture du beau-frère d’Alice a été rayée et vandalisée à Linas, à une douzaine de kilomètres au sud-est des Ulis. Il a déposé plainte à son tour.

Épuisée par ces multiples dépôts de plainte qui n’ont pour l’instant rien donné, Alice regrette une certaine « inaction » du commissariat ulissien.

« Cette affaire est au contraire très suivie. Le suspect a été convoqué et entendu, un avis à magistrat a été envoyé. Si les vidéos n’ont rien donné, c’est qu’elles n’ont pas permis d’identifier l’auteur des faits », affirme une source proche du dossier.

« Si rien ne bouge, je n’ai plus qu’une solution, c’est de déménager », conclut la mère de famille avec dépit.

 

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