Une vidéo, diffusée sur Twitter ce dimanche 10 octobre, montre la violente agression d’un jeune de 17 ans, survenue à Montgeron (Essonne). Elle a depuis été diffusée des centaines de milliers de fois. Le parquet d’Evry-Courcouronnes (Essonne) a ouvert une enquête pour violences.
Les images qui ont largement circulé sur les réseaux sociaux ce dimanche 10 octobre ont provoqué l’indignation. Elles montrent plusieurs individus en train de rouer de coups un jeune homme recroquevillé au sol. Deux femmes et un homme se sont interposés, tentant de mettre fin à l’agression. La victime, qui n’avait pas déposé plainte, a finalement été retrouvée. Le parquet d’Évry l’a reçue ce lundi 11 octobre, rapporte CNews.
La victime n’a pas déposé plainte au moment des faits
Il pourrait s’agir d’une agression à caractère homophobe, selon les réseaux sociaux. Toutefois, l’association Stop Homophobie précise qu’on ne peut le certifier étant donné qu’aucune plainte n’a été déposée et que « la police n’a pas non plus d’information », explique-t-elle à Actu.fr.
CNews rapporte encore qu’une source proche du dossier lui a assuré qu’une « enquête [avait] été ouverte par le commissariat de Montgeron dès connaissance de la vidéo », à savoir le 30 septembre dernier. Un requérant anonyme avait effectivement prévenu la police. Les faits se seraient donc déroulés aux environs de 18 h 30, dans le quartier de la Forêt à Montgeron, une commune située à 19 km au sud-est de Paris. Lorsque les forces de l’ordre se sont rendues sur les lieux, aucun des protagonistes n’a été retrouvé.
Une enquête ouverte pour violences avec trois circonstances aggravantes
Le requérant et la victime ont pu être identifiés par les enquêteurs du commissariat de Montgeron. Le Parquet d’Evry-Courcouronnes (Essonne) signale que la victime, originaire de Grigny, a été entendue ce lundi 11 octobre alors qu’elle s’est présentée accompagnée de sa mère. Le jeune homme de 17 ans dit avoir été frappé « gratuitement par une meute d’individus qui le traitaient de pédé », indique encore le Parquet, qui a donc ouvert une enquête pour violences, avec trois circonstances aggravantes : « en réunion », « en raison de son orientation sexuelle réelle ou supposée » et « par personne dissimulant son visage ».
La victime a déposé plainte avec sa mère ce 11 octobre également. La maire de la ville Sylvie Carillon, ainsi que le président du conseil départemental d’Essonne François Durovray, ont dénoncé cette « agression d’une violence inhumaine ». François Durovray a assuré : « Nous ne lâcherons rien : ces actes n’ont pas droit de cité », ainsi que le rapporte CNews.
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