Âgé de 70 ans, l’automobiliste a dû être transporté aux urgences de l’hôpital de Longjumeau.
Les faits ont eu lieu le mercredi 11 mars à Morangis, au niveau du rond-point de la place Gabriel Fontaine. Vers 8h30, un automobiliste de 70 ans a eu une altercation avec un jeune homme qui circulait en deux-roues.
« Un scooter passe au feu rouge et une voiture manque de l’emboutir », a expliqué Saïd, un témoin de la scène, aux journalistes du Parisien.
Le septuagénaire klaxonne et signale au conducteur du deux-roues qu’il a bien failli le renverser. Âgé d’une vingtaine d’années, celui-ci descend aussitôt de son scooter et cogne à la vitre de l’automobiliste.
« Le plus vieux a pris peur, alors il est sorti chercher une sorte de sangle dans son coffre, celles qu’on utilise pour attacher des objets lourds », raconte Saïd.
Le conducteur du deux-roues prend rapidement le dessus et fait chuter le retraité. Il lui donne alors plusieurs coups de pied en l’injuriant, avant de lui asséner des coups de casque « d’une extrême violence ».
« Personne ne faisait rien, alors qu’il y avait des malabars à côté. Je me suis interposé, j’ai poussé le jeune pour lui dire de se calmer. Mais il avait une telle haine… je n’ai jamais vu ça. J’ai fini par lui mettre un coup de poing dans le casque pour qu’il arrête. Franchement, si je ne l’avais pas arrêté, il aurait pu le tuer », affirme Saïd.
Essonne : un retraité tabassé pour un coup de klaxon #Essonne https://t.co/2GCZkGIx9u #Rediff
— Le Parisien | 91 (@LeParisien_91) March 14, 2020
Une plainte déposée
Le conducteur du scooter remonte alors sur son engin et quitte les lieux. « Il m’a dit : ‘Je dois y aller, je suis en retard pour le travail’ », confie Saïd. Ce dernier appelle les pompiers qui évacueront le retraité vers les urgences de l’hôpital de Longjumeau.
« Il avait le crâne ouvert et mal à l’estomac à cause des coups de pied », rapporte Saïd. « Heureusement qu’aucun enfant n’a assisté à cela. C’était un papy avec des cheveux blancs. J’ai pensé à mon père », ajoute-t-il.
Une plainte pour violences aggravées a été déposée et les enquêteurs de Savigny-sur-Orge ont été saisis. « Aucun élément ne permet l’identification de l’auteur pour le moment », souligne toutefois une source policière.
Le lendemain de l’agression, les commerçants de la place Gabriel Fontaine expliquaient ne pas avoir assisté à la scène en raison de l’heure matinale à laquelle elle s’est déroulée.
« Les scooters roulent très vite et grillent souvent les feux », confie une salariée du Franprix.
« Les jeunes et les vieux se croisent souvent dans le quartier. Il y a une cité derrière et un Ehpad à côté. Mais c’est fou que personne n’ait pensé à prendre la plaque sur le moment ! » conclut l’employée.
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