Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, une mère de 30 ans a tué ses deux filles, âgées de 8 ans et de 8 mois, avant de se donner la mort. Ce triple drame s’est produit à Saint-Germain-lès-Arpajon (Essonne). Selon les voisins de cette famille, le geste de la mère, une femme enjouée, est incompréhensible.
C’est une découverte macabre que les secours ont faite, dans la nuit de samedi 15 à dimanche 16 mai. Leslie, une mère de famille, a tué ses deux filles, âgées de 8 ans et 8 mois, rapporte Le Parisien. Les faits se sont produits à son domicile, dans une commune d’environ 11 000 habitants, dans la cité du Pré Barallon, à Saint-Germain-lès-Arpajon. Après ce double infanticide, la mère, âgée de 30 ans, s’est suicidée.
Elle avait averti l’une de ses amies le jour même
Aucun des voisins de cette mère de famille, d’origine antillaise, ne s’attendait à une telle tragédie. Tous s’interrogent sur les raisons qui ont poussé cette mère de famille à commettre l’irréparable. Le voisin de palier de la trentenaire souligne : « Si elle avait des problèmes, elle ne les a jamais laissés transparaître. » Un autre déclare : « C’est tellement irréel, surtout qu’elle adorait ses enfants. » D’autant plus que, selon une voisine, « c’était un rayon de soleil ! Elle avait de la joie de vivre, elle était toujours souriante ».
Le samedi 15 mai, Leslie avait envoyé un SMS à l’une de ses amies, habitant également l’immeuble. Elle lui avait confié son mal-être, mais aussi de son intention de mettre fin à ses jours ainsi qu’à ceux de ses enfants. Comme elle ne recevait pas de réponse, inquiète, la confidente a prévenu les pompiers.
Lorsque ces derniers sont arrivés sur les lieux, après avoir dû forcer la porte à coups de bélier, ils ont découvert les trois corps sans vie, baignant dans une mare de sang. Ainsi que le relate encore Le Parisien, la mère aurait d’abord égorgé ses filles avant de se planter le couteau en plein cœur.
Leslie, qui résidait dans cette cité depuis 4 ans, travaillait à temps plein à la RATP à Paris, en tant que chauffeur de bus. Elle n’était pas connue des services de police, précisent nos confrères. Une enquête a été ouverte. Elle a été confiée à la Sûreté départementale de l’Essonne. Par ailleurs, une cellule d’aide psychologique va être mise en place pour les camarades de classe de la plus âgée des fillettes décédées, à l’école primaire Paul-Langevin. Deux petites bougies blanches, allumées en mémoire des fillettes, se consument sur le paillasson, devant la porte de l’appartement des trois défuntes.
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