Le 13 novembre 2020, au moment du lancement de la campagne de vaccination contre le Covid-19, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affiché sur son site officiel une déclaration annonçant un changement de grande importance.
Il s’agissait de la section sur l’immunité collective – le concept qui explique la façon dont une société revient à la normale après être gravement perturbée par un nouvel agent pathogène. Auparavant, le site indiquait que cela se produisait grâce au renforcement de l’immunité à la suite de l’exposition à cet agent pathogène et, en plus, des vaccins.
L’OMS a changé le message de son site. Cependant, la science n’a pas changé. Mais l’organisme censé protéger et gérer la santé mondiale a quand même changé. Le site a soudain rayé le concept de l’immunité naturelle. Le nouveau texte annonçait : « L’immunité collective est un concept utilisé pour la vaccination, selon lequel une population est protégée contre un virus donné une fois un certain seuil [de vaccination] franchi (…) on obtient une immunité collective en protégeant les gens contre un virus et non en les y exposant. »
Une nouvelle sensationnelle ? Vous voulez dire que pour tous les virus, il ne faut compter que sur les vaccins, même si l’immunité naturelle a été la façon dont l’humanité s’est adaptée aux différents virus depuis la nuit des temps ? Même si c’est grâce à l’immunité naturelle et à l’exposition aux virus que les maladies infectieuses, qui représentaient des problèmes extrêmement graves dans le passé, sont devenues des problèmes relativement mineurs à l’époque moderne ?
C’est exact : l’OMS a annoncé que désormais les scientifiques et leurs potions allaient protéger l’ensemble de l’humanité de tout ! C’est stupéfiant. Et totalement faux. Comme par hasard, cette grande révélation a été annoncée juste au moment où les vaccins contre le Covid-19 étaient sur le point d’être commercialisés.
Il y a eu quand même un petit tumulte en ligne, ce qui a suffi pour atteindre l’enceinte de l’OMS. Ainsi, le 4 janvier 2021, le site de l’OMS a « assoupli » un peu son absurdité. L’immunité collective « se produit lorsqu’une population est immunisée soit par la vaccination, soit par une infection antérieure », indique-t-il désormais. Toutefois, au cas où il y aurait un doute, le site indique que l’OMS « soutient l’obtention d’une ‘immunité collective’ par la vaccination ».
C’est certainement l’un des chapitres les plus étranges de l’histoire de la santé publique. Nous connaissons l’immunité naturelle depuis au moins 2500 ans. C’est un concept de base de la compréhension de la maladie. Voir que l’OMS a essayé de l’éliminer en le modifiant sur son site est incroyable.
Le mois précédant la parution de cette affirmation grotesque de l’OMS, la revue médicale britannique The Lancet avait plus ou moins claironné la même chose. Comme l’a écrit le Norfolk Group :
« En octobre 2020, un Mémorandum publié et largement diffusé par The Lancet, une revue médicale britannique de premier plan, a remis en question l’immunité acquise par l’infection. Il affirmait que ‘rien ne prouve l’existence d’une immunité protectrice durable contre le SRAS-CoV-2 à la suite d’une infection naturelle’, revendiquant un ‘consensus scientifique’ pour cette opinion. Le Mémorandum a été cosigné par plusieurs scientifiques américains de haut rang (…) Compte tenu du nombre extrêmement faible de réinfections à l’époque, des preuves évidentes de l’existence d’une immunité acquise par l’infection, et malgré ce que nous savons sur les autres coronavirus, sur quelle base ces scientifiques ont-ils mis en doute le fait que l’infection par le SRAS-CoV-2 offrait une protection durable contre la maladie ? »
Le Mémorandum en question était censé être une réponse à la Déclaration de Great Barrington. On l’a appelé le Mémorandum John Snow. Aujourd’hui, il est tout simplement embarrassant.
Bien sûr, les preuves établies dans le monde entier au cours des mois suivants ont confirmé que l’immunité naturelle contre ce nouvel agent pathogène fonctionne exactement comme on s’y attendait. Elle est robuste, massive et durable.
Toute cette affaire est simplement incroyable – et ce, sans parler de la question obscure des origines de la pandémie et de sa propagation à partir de Wuhan en Chine.
Et alors, que s’est-il passé ensuite ? Quelque chose qu’on devrait noter absolument. Il s’est avéré que le vaccin n’a pas réussi à prévenir l’infection ou la transmission de la maladie. En d’autres termes, il s’est avéré que la vaccination ne contribuait en rien à l’immunité collective ou à la santé publique. Absolument en rien. Oubliez l’idée que nous pourrions nous sortir de ce pétrin par la vaccination. C’est faux. Loin de là : la pandémie se terminerait à l’ancienne, comme toutes les pandémies du passé – par l’exposition naturelle et le rétablissement.
Ce fiasco doit être classé parmi les échecs les plus flagrants de l’histoire de la santé publique. Les institutions figurant parmi les plus respectées au monde ont en fait accepté de devenir des sources principales de désinformation massive pour la planète entière. Et puis, tout ce qu’elles ont promis s’est révélé être totalement fallacieux.
Pourquoi l’OMS a-t-elle changé les réalités immunologiques de base ? J’ai mes propres explications. Cette organisation dépend tellement de l’industrie pharmaceutique qu’elle VOULAIT que la population reste immunologiquement naïve et non protégée afin de pouvoir commercialiser et tester les produits de la nouvelle technologie.
Encore une fois, cette expérience doit être classée parmi les plus flagrantes de la vie moderne, et c’est une expérience qui a complètement échoué.
Si on y réfléchit, et si cela est vrai, cela explique presque toutes les absurdités des gouvernements pendant la grande partie des trois dernières années. Cela explique le dénigrement des traitements précoces. Cela explique la demande incessante et bizarre « d’aplatir la courbe » pour éviter de faire tomber le système de santé, même si ce système n’était pas menacé. L’objectif était de préserver l’état non immunitaire de la population aussi longtemps que possible afin de pouvoir administrer des vaccins à tout le monde, même à ceux qui n’en voulaient pas ou n’en avaient pas besoin.
Cela explique les confinements. Cela explique les fermetures et les « limitations de capacité » des entreprises et des commerces. Cela explique les restrictions de voyage. Cela explique l’exigence que nous nous mettions en détention à domicile et que nous évitions tout contact avec qui que ce soit. Si nous devions sortir, on nous disait d’observer la « distanciation sociale » et de nous masquer. Tout cela n’était qu’un complot visant à nous rendre vulnérables à l’agent pathogène que les vaccins étaient censés éliminer comme par magie – et ce, malgré le fait que nous n’avons jamais eu de vaccin contre une infection répandue au coronavirus qui mute rapidement.
De plus, nous savions depuis longtemps que le fait d’être vacciné à plusieurs reprises contre un virus qui mute rapidement constitue en soi un grand danger en raison de « l’empreinte immunitaire » et que cela nous rend plus malades que jamais. Et ce n’est pas tout : comme l’accroissement du nombre des mutations du virus est stimulé par la vaccination elle-même, la vaccination a non seulement prolongé la pandémie, mais a également rajouté une nouvelle couche de maladies inhabituelles.
En fait, tous ces gens ont fait passer le profit avant les questions de santé. Et ils l’ont fait au niveau de la planète entière. Ils ont effectué des expériences sur la population mondiale dans le but de créer une nouvelle plateforme technologique pour des vaccinations de rappel perpétuelles, non seulement pour ce virus, mais pour toutes les maladies. C’est la seule explication possible. C’est un scandale monstrueux.
Le point le plus crucial est le fait qu’aucune de ces erreurs de jugement ne peut être justifiée par l’ignorance. Ils savaient. Ils ont juste décidé d’ignorer la science et l’expérience acquise et de les remplacer par la propagande industrielle – et ce, au détriment de la santé de la population du monde entier.
Pourrait-on un jour retrouver la confiance dans la santé publique ? On ne devrait pas, pas tant qu’il n’y aura pas d’obligation de rendre des comptes et d’admettre ouvertement les torts commis.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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