Une manifestation du mouvement Black Lives Matter s’est déroulée ce mercredi 14 août, dans un quartier résidentiel de la ville de Seattle (nord-ouest des États-Unis). Lors de celle-ci, les manifestants ont réclamé que les habitants blancs de ce quartier quittent leurs maisons pour se faire pardonner d’avoir acheté pour une bouchée de pain, des biens qui appartenaient jadis à des personnes d’origine africaine.
C’est dans une scène surréaliste que des manifestants appartenant au mouvement Black Lives Matter ont demandé aux habitants du quartier résidentiel de Seattle de quitter leurs maisons, ce mercredi 14 août. De nombreuses vidéos ont été postées sur Twitter, rapporte Valeurs actuelles. Elles ont ensuite été reprises par des médias américains.
Lors de ces tensions raciales, l’un des manifestants précise en effet que ce quartier était « une zone historiquement noire de la ville », relate encore Valeurs actuelles. Une femme crie dans un mégaphone : « Redonnez aux Noirs leurs maisons ! » Elle considère que ce serait un moyen pour ces Blancs de se repentir.
L’un des manifestants renchérit : « Saviez-vous que des gens comme vous sont venus ici, ont acheté ces terrains aux Noirs pour une bouchée de pain et les ont jetés dehors pour pouvoir vivre ici ? Vous le saviez ? » Tentant de culpabiliser les habitants du quartier, il ajoute : « Maintenant, ils savent » et « doivent faire quelque chose », estimant que ces résidents « font partie du problème ».
Dans les vidéos, on peut encore entendre des manifestants exiger que les habitants du quartier leur « ouvrent leurs porte-feuilles ».
Dans d’autres vidéos, tournées après la manifestation, on peut voir que les événements dégénèrent. Des militants et des antifascites américains accusent les commerçants « d’être racistes », parce qu’ils possèdent une affaire dans ce quartier. Ils vont même jusqu’à menacer ces commerçants et à commettre des dégradations sur leurs boutiques.
La police est intervenue. Grâce aux vidéos, des manifestants ont pu être interpellés par la suite. Les faits qui leurs sont reprochés : injures contre personne dépositaire de l’autorité publique et actes de vandalisme, relate encore le New York Post.
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