La star américaine déchue du R&B, R. Kelly, a été reconnue coupable le 27 septembre par un tribunal de New York d’avoir dirigé pendant des années un « système » d’exploitation sexuelle de jeunes, dont des mineures.
Durant les six semaines de procès à Brooklyn, neuf femmes et deux hommes ont déclaré à la barre que R. Kelly avait abusé d’eux sexuellement, décrivant des viols, des prises de drogues forcées, des situations d’emprisonnement ou encore des faits de pédopornographie.
Âgé de 54 ans, l’artiste connu pour son tube mondial « I Believe I Can Fly », a également été reconnu coupable par le jury du tribunal fédéral de Brooklyn de toute une série de crimes sexuels, dont celui de « trafic sexuel ». Robert Sylvester Kelly était jugé depuis plus d’un mois notamment pour extorsion, exploitation sexuelle de mineur, enlèvement, corruption et travail forcé, sur une période allant de 1994 à 2018.
Condamnation en mai
R. Kelly est accusé d’avoir perpétré ces crimes en toute impunité, profitant de sa notoriété. Il a toujours nié les faits. Les débats se sont rapidement concentrés sur le « système » qu’avait mis en place R. Kelly pour attirer à lui de très jeunes femmes et les agresser sexuellement, avec la complicité de son entourage, comme dans une sorte d’entreprise mafieuse, selon l’accusation.
Comme c’est très souvent le cas dans la procédure pénale aux États-Unis, la condamnation à une peine de prison sera rendue bien plus tard, en l’occurrence le 4 mai 2022 pour R. Kelly déjà en détention provisoire. Il risque la prison à vie.
R. Kelly n’en a pas fini avec la justice : il est aussi inculpé d’agressions sexuelles à Chicago et dans les États de l’Illinois et de New York.
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