États-Unis : Un médecin renommé condamné à subir une évaluation psychologique pour avoir prescrit de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine

Par Alice Giordano
10 février 2022 00:00 Mis à jour: 10 février 2022 00:00

Le Dr Meryl Nass a été saluée comme une héroïne par des anciens combattants pour les avoir aidés à révéler le lien entre le vaccin obligatoire contre l’anthrax administré par l’armée et les maladies graves dont ils souffraient.

Ce médecin interne du Maine âgé de 70 ans a apporté des témoignages aux congrès de quatre États sur l’efficacité des vaccins. Elle a décrypté des études scientifiques pour le compte de tribunaux et a servi de consultante nationale internationale sur la guerre biologique et les pandémies pendant plus de trois décennies.

Le mois dernier, le conseil de l’ordre des médecins du Maine a suspendu la licence de Mme Nass et a fixé une série de conditions à remplir pour qu’elle puisse récupérer sa licence, notamment se soumettre à une évaluation psychiatrique, communiquer la liste de tous les patients qu’elle a examinés au cours des six derniers mois et répondre à plus de 25 questions sur ses convictions médicales, en lui demandant notamment de préciser comment elle fait la publicité de ses pratiques.

Mme Nass, qui exerce depuis 41 ans, a qualifié sa suspension de « chasse tyrannique aux sorcières ».

« La suspension de ma licence avait pour objectif de faire peur aux médecins de tout le pays pour qu’ils n’aillent pas à l’encontre des arguments développés par le gouvernement qui prétend que les vaccins Covid et les masques obligatoires sont efficaces », a déclaré Mme Nass à Epoch Times.

Dr. Meryl Nass (Avec l’aimable autorisation de Mme Meryl Nass)

Les membres du conseil d’administration des licences de l’État n’ont pas répondu aux nombreux appels téléphoniques passés par Epoch Times pour une demande de commentaires sur le cas de Mme Nass.

Mme Nass fait désormais partie du groupe de médecins et d’assistants médicaux d’au moins dix États, dont le Kansas, la Floride, Hawaï, Washington, le Texas et l’Arkansas, dont la licence a été suspendue ou qui font l’objet d’une enquête de la part du conseil de l’ordre des médecins de leur État.

Selon la plainte formulée par l’État, le contrôle sévère exercé par le conseil d’administration du Maine sur Mme Nass découle spécifiquement de trois ordonnances légales qu’elle a rédigées pour de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine destinées à la prévention et au traitement du Covid‑19.

Les patients ne se sont pas plaints de la prescription. Tous se sont remis du virus. Une plainte a été déposée par un utilisateur de Twitter, une autre par un médecin de l’hôpital, et une troisième par une sage‑femme associée au même hôpital. La sage‑femme s’est plainte de la prescription d’hydroxychloroquine effectuée par le docteur Nass à une femme enceinte.

La commission a également accusé Mme Nass de diffuser des « informations erronées » sur la pandémie au travers de son blog personnel, en écrivant qu’elle représentait un « danger pour le public ».

Mme Nass ne s’auto‑censure certainement pas sur son blog. Lorsqu’elle a annoncé qu’elle diffuserait en direct l’audience de l’ACIP (Comité consultatif sur les pratiques de vaccination) organisée par les CDC le 4 février, elle a écrit : « La même équipe qui nous ment, nous trompe et nous embrouille avec la pire science fédérale jamais inventée sera de retour demain. Ne manquez pas leurs paroles ambiguës. Regardez comment ils essaient de transformer la myocardite en la maladie la plus bénigne connue de l’homme. »

Elle a ajouté : « Regardez comment les CDC transforment ceux qui ont prêté le serment d’Hippocrate en hypocrites robotisés qui veulent simplement transformer vos enfants en fabriques de SpikeVax. »

Selon les documents obtenus par Epoch Times, le conseil d’administration du Maine avait initialement donné à Mme Nass jusqu’au 1er février pour se plier à sa directive, à savoir se soumettre à une évaluation neuropsychologique, qui devait être effectuée par un psychologue choisi par le conseil d’administration et payée par Mme Nass.

« Le fait que le Dr Nass n’ait pas subi l’évaluation demandée constitue un aveu des allégations portées contre elle », a écrit le conseil dans son ordonnance.

Mme Nass a déclaré à Epoch Times qu’elle n’avait pas encore subi l’évaluation ordonnée ni rempli aucune des autres conditions fixées par le conseil du Maine.

Elle a souligné que la prescription d’ivermectine et d’hydroxychloroquine n’est pas contraire à la loi, mais l’État a déclaré que c’était contraire à l’éthique.

Dans une déclaration commune publiée en avril dernier, le conseil d’agrément du Maine et le conseil d’agrément des ostéopathes de l’État ont averti que la prescription de médicaments alternatifs pour prévenir ou traiter le Covid­19 « peut conduire à la constitution de stocks de médicaments, à une utilisation inappropriée et à des pénuries potentielles de médicaments pour les patients qui en ont un besoin légitime ». Ils en ont conclu qu’« en l’absence de circonstances aiguës ou d’urgence », la prescription de ces médicaments « est considérée comme une conduite contraire à l’éthique et non professionnelle » et qu’« elle peut également violer les règles applicables du Conseil ».

« Ce sont des politiques inventées de nulle part », a déclaré Mme Nass à Epoch Times, « elles devraient être un signal d’alarme pour les Américains – des villes locales aux conseils d’État – le gouvernement les utilise pour remplacer la loi et la Constitution. »

Mme Nass a déclaré qu’elle craignait que ses jours en tant que médecin dans le Maine soient comptés. Le conseil d’administration d’avoir l’intention de s’assurer qu’elle ne pourra plus trouver un emploi de médecin ailleurs.

Mme Nass a déclaré mardi à Epoch Times qu’elle venait d’apprendre que le conseil de l’Ordre des médecins du Maine avait déjà soumis son nom à la base de données nationale des médecins (National Practitioner Database), la version de la liste Laurie destinée aux médecins discrédités.

Mme Nass, cependant, reste une héroïne, du moins pour certains habitants du nord du Maine où elle exerçait son activité privée.

Daniel Lorey, un travailleur social clinique hospitalier récemment retraité qui a travaillé en étroite collaboration pendant de nombreuses années avec Mme Nass au centre hospitalier MDI, a récemment écrit une lettre à la rédaction publiée par le journal Bangor Daily News dans laquelle il qualifie Mme Nass de « médecin irréprochable » aux compétences cliniques « inégalées ».

Daniel Lorey a affirmé que Mme Nass lui avait prescrit des « médicaments vitaux » pour l’aider à combattre le Covid‑19 au mois d’octobre dernier.

« Je suis tout à fait convaincu que ses mesures préventives et ses prescriptions opportunes m’ont sauvé la vie et ont limité mon hospitalisation à une brève visite de deux heures aux urgences », a écrit M. Lorey.

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