États-Unis : mort de Max Azzarello qui s’est immolé par le feu devant le tribunal où est jugé Donald Trump

Par Vincent Solacroup
20 avril 2024 11:05 Mis à jour: 20 avril 2024 11:07

Max Azzarello qui s’est immolé par le feu vendredi devant le tribunal de Manhattan où est jugé Donald Trump, est décédé. Les raisons de son acte ne sont pas encore connues.

Max Azzarello, l’homme de 37 ans qui s’était rendu de St. Augustine, en Floride, à New York et s’était immolé par le feu devant la cour d’assises de Manhattan où se déroulait le procès de Trump, est décédé des suites de ses graves brûlures, rapportent les médias américains.

Des images impressionnantes

Les images du drame, diffusées par des chaînes américaines et sur les réseaux sociaux, sont impressionnantes. On voit la victime, les deux mains derrière la tête, se transformer en torche humaine pendant plusieurs secondes avant de tomber au sol. Des policiers se sont précipités vers l’homme et un extincteur a été utilisé contre le brasier.

Sur le lieu de l’incendie, dans un square qui fait face au palais de justice, des vêtements brûlaient encore lentement au sol et une forte odeur se dégageait plusieurs minutes plus tard, a constaté une journaliste de l’AFP sur place.

Un témoin de la scène, qui s’est présenté sous le prénom de Dave, 73 ans, a raconté avoir vu l’homme jeter des écrits en l’air avant d’ouvrir un bidon, d’en déverser le contenu sur lui et de mettre le feu à l’aide d’un briquet. Selon la police, l’homme est arrivé à New York il y a quelques jours.

Dans l’immédiat, ce drame n’a pas perturbé le déroulement du procès de Donald Trump qui s’est ouvert lundi. L’ancien Président y est jugé pour une affaire de paiements dissimulés visant à acheter le silence d’une ancienne star de films X, Stormy Daniels. Vers 15h00 locales (19h00 GMT), l’audience a repris et l’ancien président des États-Unis n’a pas fait de commentaire à son retour dans le prétoire.

La police a assuré qu’elle allait réexaminer les protocoles de sécurité autour du tribunal, alors que le dispositif est déjà renforcé par la présence d’un ancien président américain à l’intérieur du bâtiment.

« Cet homme n’a pas enfreint les protocoles de sécurité », a indiqué l’un des chefs de la police, Jeffrey Maddrey. « Le parc était ouvert au public », a-t-il ajouté. Ce square a déjà été occupé depuis l’ouverture du procès lundi, par quelques dizaines de manifestants pro ou anti-Trump, mais sans aucun incident notable depuis.

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