Le 7 octobre, les États-Unis et le Japon ont signé un accord commercial qui ouvrirait les marchés pour 7 milliards de dollars additionnels de produits agricoles américains, y compris les produits dont les exportations sont affectées par le conflit commercial sino-américain. Cela renforcera la position des États-Unis dans les négociations commerciales avec la Chine.
« C’est une énorme victoire pour les agriculteurs, les éleveurs et les cultivateurs américains. Et c’est très important pour moi », a déclaré Donald Trump lors d’une cérémonie de signature à la Maison-Blanche.
M. Trump a qualifié cet accord, appelé le Nouvel accord commercial américano-japonais, d’énorme victoire pour les deux pays, surtout pour les agriculteurs américains. L’accord permettra aux producteurs américains d’accéder beaucoup plus facilement au marché japonais.
D’après le Bureau du représentant américain au commerce (USTR), le Japon est le troisième plus important marché agricole pour les exportateurs américains. En 2018, les États-Unis ont exporté pour 13 milliards de dollars de produits agricoles vers ce pays, notamment du maïs, du bœuf et des produits du bœuf, du porc et des produits du porc, du soja et du blé.
Selon la Maison-Blanche, plus de 90 % des importations agricoles des États-Unis au Japon seront exemptes de droits de douane ou bénéficieront d’un accès tarifaire préférentiel.
Parallèlement à l’accord sur l’agriculture, l’Accord sur le commerce numérique entre les États-Unis et le Japon a été signé. Le commerce numérique entre les deux pays représente 40 milliards de dollars.
L’accord commercial a été annoncé pour la première fois lors du sommet du Groupe des 7 du mois d’août à Biarritz, en France. Le mois dernier, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, les deux pays ont signé un accord de principe.
Donald Trump s’est longtemps plaint de l’important déficit commercial de l’Amérique avec le Japon, qui a atteint 58 milliards de dollars l’an dernier.
Le Japon est le quatrième partenaire commercial des États-Unis après la Chine, le Canada et le Mexique. En août dernier, ce pays a dépassé la Chine en tant que principal détenteur étranger de titres de dette du gouvernement américain.
Le Japon a également été la troisième plus importante source d’investissements étrangers directs aux États-Unis en 2018.
Selon l’USTR, en 2018, les exportations américaines vers le Japon s’élevaient à 121 milliards de dollars, dont 76 milliards en marchandises et 45 milliards en services. Les importations américaines s’élevaient à 179 milliards de dollars, dont les marchandises représentent plus de 80 %, notamment les véhicules automobiles et leurs pièces – 30 %.
L’ampleur du déficit commercial en marchandises représentait une source de tension pour les États-Unis, ce qui a incité l’administration Trump à entamer de nouvelles négociations commerciales avec Tokyo en 2018. Dans son rapport, l’USTR a cité diverses barrières non tarifaires sur le marché japonais comme source du déséquilibre commercial.
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