Mercredi 15 juillet, après avoir escaladé le portail de la sous-préfecture de Riom, Philippe Montel, le gérant du Volcan de Lemptégy, a menacé de se jeter du haut des grilles. Ce dernier dénonçait des « lourdeurs administratives » lui rendant la vie impossible.
C’est dans un geste désespéré que Philippe Montel, le gérant du Volcan de Lemptégy, un site touristique situé à Saint-Ours-les-Roches, dans le Puy-de-Dôme, a escaladé les grilles du portail de la sous-préfecture de Riom, relate France 3 Régions.
Une fois perché au sommet du portail, à environ 3 mètres de hauteur, Philippe Montel a menacé de se jeter du haut des grilles. D’après Faustine Chatard, sa responsable communication : « Il est en train de craquer. C’est à cause de lourdeurs administratives. Il veut dénoncer les difficultés du secteur du tourisme, et elles ne se sont pas arrangées avec la crise sanitaire. »
Faustine Chatard a ensuite ajouté : « Notre site a un gros projet de développement, qui passe par un achat de terrain. Cela fait 2 ans que ça piétine. Il y a des rendez-vous, mais les choses n’avancent pas. Tout cela rend la vie difficile. Philippe Montel est à bout. »
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— Actualité à Lyon (@pictanews) July 15, 2020
Au final, après être resté une heure sur le portail, Philippe Montel est redescendu, en déclarant : « Les entreprises souffrent. On ne demande pas de miracle, mais d’être écouté pour pouvoir avancer. J’ai des salariés, j’ai des enfants et on n’y arrive plus. » Sur le moment, la police et les sapeurs-pompiers étaient intervenus, puis un dialogue a pu être engagé avec le sous-préfet du Puy-de-Dôme.
Peut-être un début de victoire pour Philippe Montel, qui a obtenu une réunion en préfecture à Clermont-Ferrand dans l’après-midi, avec la préfète et le sous-préfet du Puy-de-Dôme, ainsi que le propriétaire du terrain qu’il convoite. Une réunion de conciliation avait justement eu lieu le matin même, mais aucune des parties n’était parvenue à se mettre d’accord sur la rédaction du bail.
À la suite de cette nouvelle réunion, le sous-préfet de Riom, Olivier Maurel, a déclaré : « C’est un dossier qui est à la fois simple et complexe. Simple, parce que juridiquement nous sommes proches de la conclusion. Mais il est complexe, car on a des rapports interpersonnels, privés, qui sont un peu sensibles, un peu compliqués, et je pense qu’il faudra prendre du temps avec les avocats des deux parties pour essayer d’apaiser cette affaire. »
« La prochaine étape est d’aider les deux parties à apaiser le dialogue et à finaliser la vente pour l’un, l’achat pour l’autre. Je suis plutôt optimiste, car depuis le mois d’octobre nous sommes tombés d’accord sur un prix d’achat et un prix de vente. Dans un deuxième temps, il s’agira pour les avocats de discuter autour de la renégociation du bail qui lie le propriétaire avec l’utilisateur », conclut-il.
En temps normal, ce n’est pas au sous-préfet de gérer ce genre de dossier. Mais vu la situation, Olivier Maurel a décidé de sortir un peu de son rôle pour jouer les médiateurs dans cette affaire privée, qui, il espère, sera résolue de la meilleure des façons.
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