Étude : le vortex polaire a tué 95 % des punaises diaboliques en Amérique

20 février 2019 17:31 Mis à jour: 9 juillet 2019 18:14

Une étude a révélé que le récent « vortex polaire » aurait tué 95 pour cent des punaises diaboliques, également appelées punaises marbrées, qui n’avaient pas trouvé d’abri pour rester au chaud pendant l’hiver.

Un communiqué de la National Pest Management Association (NPMA) cite une étude de la Virginia Tech University concernant cette découverte.

Selon l’étude, d’autres insectes envahissants comme l’agrile du frêne et le dendroctone du pin ponderosa n’ont peut-être pas survécu au vortex.

« Les espèces envahissantes du Nord-Est comme l’agrile du frêne et le dendroctone du pin ne survivront probablement pas au froid hivernal, mais les populations de blattes et de punaises des lits de la ville de New York ne seront malheureusement pas touchées. De plus, même si les parasites adultes gèlent, il se peut qu’ils aient déjà pondu des œufs qui écloreront lorsque le temps se réchauffera », dit le communiqué de presse.

Les punaises diaboliques en nombre record sont attendues dans plusieurs régions des États-Unis. Ici, une punaise diabolique se nourrit d’un piment rouge dans un laboratoire de l’Oregon State University à Corvallis. (Lynn Ketchum/Oregon State University)

Le vortex a entraîné des interruptions de voyage, des pannes, des décès et des blessures lorsqu’il a touché les États-Unis à la fin de janvier.

« Bien que la plupart des insectes soient équipés pour survivre à une courte période de temps très froid, comme le récent vortex polaire, il est probable que certains mourront des suites de cet événement météorologique extrême », a déclaré le Dr Brittany Campbell, entomologiste de la NPMA, selon AccuWeather.

Le Dr Campbell a déclaré que les insectes nuisibles qui ne sont généralement pas soumis à de basses températures perdront en grande partie les punaises diaboliques.

Les insectes nuisibles dans ces régions sont les moins bien équipés pour lutter contre le froid, selon le rapport.

Acarien de la poussière domestique (Wikimedia_Commons).

« Dans les régions du pays où les températures hivernales sont généralement inférieures à 10 °C, la plupart des insectes sont déjà entrés en diapause, qui est une période d’inactivité », dit le Dr Campbell.

Mais certains insectes sont capables de résister à des températures inférieures à zéro.

« Cela dit, nous ne serons pas tout à fait certains des impacts avant le printemps », a dit M. Campbell.

« En plus de l’effet du temps extrêmement froid sur les insectes parasites eux-mêmes, les dommages causés aux plantes et aux autres animaux peuvent aussi perturber l’approvisionnement alimentaire des insectes au printemps et en été, ce qui les fait rester à l’intérieur », a noté M. Campbell.

Les insectes les moins susceptibles d’être touchés sont ceux qui passent le plus clair de leur temps à l’intérieur des environnements humains. Selon la NPMA, les blattes et les punaises des lits ne se trouvent généralement qu’à l’intérieur et sont isolées du froid extrême.

Elle a ajouté que ces insectes ont déjà pondu des œufs qui éclosent lorsque le temps se réchauffe.

« Il est difficile de déterminer les espèces qui seraient les plus touchées, étant donné que de nombreux insectes des régions nordiques sont équipés pour faire face aux températures glaciales », a dit M. Campbell.

Selon le rapport AccuWeather, certaines espèces d’araignées, de tiques, de collemboles et d’acariens peuvent avoir été touchées par le gel.

Mais, « quant aux parasites comme les fourmis, les moustiques et les termites, beaucoup de gens pensent qu’ils meurent, mais la vérité est que ces insectes et d’autres conçoivent souvent des stratégies pour survivre à l’hiver », dit le communiqué du NPMA.

La punaise marbrée suce le jus des fruits, des cosses de graines et des noix d’un certain nombre de plantes. Elle est connue pour son odeur envahissante.

En ce qui concerne les fourmis, elles « réussissent très bien à passer l’hiver en plein air, y compris dans nos propres cours », indique le communiqué.

« Pendant les mois d’automne, elles consomment de grandes quantités de nourriture dans le but de produire de la graisse pour survivre pendant des semaines sans manger », dit-il.

« Au fur et à mesure que le froid hivernal arrive, leur température corporelle (…) diminue considérablement, de sorte que leur colonie se renferme et s’enfonce dans le sol profond ou sous les rochers jusqu’au printemps, le temps que le printemps arrive en force. Une fois la température élevée, les fourmis sortiront de leurs sites d’hivernage, pleines d’énergie et prêtes à faire irruption lors du  prochain barbecue dans la cour arrière. »

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