Touché par la détresse des étudiants qui ont témoigné lors d’un reportage, un agriculteur du Doubs a décidé d’offrir le gîte et le couvert à trois de ces jeunes, le temps d’un week-end à la campagne à 900 mètres d’altitude. Au menu : visite de la ferme, balade en raquettes, grand bol d’air frais et convivialité.
Vincent Laubert élève une trentaine de vaches laitières avec son épouse aux Écorces, près de Maîche dans le Doubs. Leur maison est grande, d’autant plus que leurs trois enfants ont quitté le nid familial. « On a trois chambres, une grande salle de bain », remarque l’agriculteur de 54 ans à France 3.
L’idée lui est venue à cause d’un reportage portant sur la détresse étudiante : « Cela me semblait juste normal de donner un peu de mon temps à ces jeunes qui vivent la galère depuis des mois. »
L’idée de proposer « un week-end d’oxygénation » pour aider des étudiants à « sortir momentanément de ce marasme ambiant » a été lancée par Vincent dans un message sur les réseaux sociaux qui proposait les dates du 6 et 7 février. Sept réponses sont arrivées très rapidement, l’éleveur a simplement choisi les trois premiers.
« Nous, en tant qu’agriculteurs paysans sur les Écorces, on a quand même une qualité de vie exceptionnelle, un beau cadre de vie », explique au micro de France Bleu celui qui a décidé de partager son petit coin de paradis situé près de la frontière suisse.
Vincent a déjà prévu le programme pour permettre aux trois chanceux de profiter de leur week-end pour bien s’oxygéner. « On va commencer le samedi-matin, à leur arrivée, par une balade dans les champs jusqu’à une ancienne ferme comtoise », prévoit-il. Puis visite de sa ferme laitière, « avant de les emmener rendre visite à un ami fromager. »
Les trois garçons pourront bénéficier du logement et de la nourriture gracieusement. Deux d’entre eux ont proposé à l’éleveur de donner un coup de main à la ferme en échange de cette générosité, ce qu’a refusé catégoriquement Vincent : « C’était hors de question pour moi. »
Les jeunes vont pouvoir, en plus de prendre l’air et sortir de leur routine anxiogène, découvrir le métier d’agriculteur. « Il y a deux facettes, c’est un grand bol d’air frais et une découverte de notre agriculture raisonnée, dans une petite structure familiale et une belle région. Une reconnexion au métier de la terre », explique le généreux agriculteur.
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