Eure-et-Loir : ce que l’on sait du « choc frontal » qui a causé sept morts et deux blessés

Par Emmanuelle Bourdy
19 juin 2024 12:07 Mis à jour: 19 juin 2024 13:10

L’impact de cet accident, qui s’est produit ce mardi vers 19 heures dans l’Eure-et-Loir, a entraîné la mort de sept personnes et a fait deux blessés, dont l’un grièvement.

Au total, trois voitures ont été impliquées dans ce mortel accident, survenu sur la RD 921 à Bailleau-le-Pin, à une quinzaine de kilomètres au sud de Chartres. Le bilan fait état de sept morts, dont cinq jeunes de 17 à 19 ans, qui ont péri dans l’incendie de leur véhicule. Deux octogénaires sont également décédés en raison de la violence du choc.

Un jeune couple blessé, dont l’un grièvement

« Un premier véhicule qui circulait dans le sens Illiers-Combray – Chartres, dans lequel se trouvaient cinq jeunes, a percuté un autre véhicule qui circulait en sens inverse, dans lequel se trouvait le couple de personnes âgées », a détaillé Frédéric Blanc, le directeur de cabinet du préfet d’Eure-et-Loir, parlant de « choc frontal ». Selon L’Écho républicain, le couple de retraité résidait à Illiers-Combray, l’homme était âgé de 80 ans et sa femme de 85 ans.

Frédéric Blanc a indiqué que ce premier véhicule est ensuite « entré en collision avec un troisième véhicule », arrivant également en sens inverse. Dans ce troisième véhicule se trouvait une femme de 23 ans et un homme de 21 ans. Étant tous deux blessés, dont l’un grièvement, ils ont été transportés au centre hospitalier de Chartres.

Après avoir éteint l’incendie, les secours ont pu désincarcérer les cinq jeunes se trouvant dans le premier véhicule, précise L’Écho républicain, ajoutant que deux de ces adolescents étaient originaires de Lucé, un autre de Bailleau-le-Pin, un autre encore d’Illiers-Combray et le cinquième de Berchères-les-Pierres.

« Rien n’explique ce dramatique accident si ce n’est une vitesse inadaptée »

Selon les mots de Martial Lochon, le maire de Bailleau-le-Pin, il s’agit d’un « accident horrible ». L’édile a indiqué ce mardi 18 juin sur France Info que « la vitesse » faisait partie des « circonstances aggravantes », cet axe étant par ailleurs « très fréquenté ». Un point que soutient également le procureur de la République de Chartres qui, sur RMC ce mercredi 19 juin, a déclaré que « l’hypothèse la plus probable est que la voiture des cinq occupants roulait trop vite ». Toujours selon lui, « rien n’explique ce dramatique accident si ce n’est une vitesse inadaptée ».

Ce drame s’est produit dans un endroit « enclavé, avec des talus de chaque côté », a encore pointé Martial Lochon sur France Info. Par conséquent, quand il y a des accidents, « c’est souvent dramatique. Il n’y a pas d’échappatoire. Cela se termine en face-à-face », a souligné l’élu, qui parle de « chances quasiment inexistantes » de s’en sortir.

Des « familles effondrées »

Le maire, qui a reçu les familles « effondrées » des victimes, indique encore à nos confrères que la mairie tente de réconforter ces personnes, totalement anéanties, et ainsi « mettre un peu d’humanité » dans cette tragédie. Au passage, l’édile a salué les interventions des pompiers – « qui sont extraordinaires » – et des gendarmes, « qui font tout ce qui doit être fait ».

Le Parisien précise qu’une enquête a été ouverte pour homicide et blessures involontaires, afin de déterminer les causes de l’accident. Des autopsies seront prochainement pratiquées sur le corps des victimes.

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