Mégane, la maman de Timéo, peine à trouver une structure pour son fils de 9 ans atteint de troubles obsessionnels avec provocation, ainsi que de troubles de l’attention avec hyperactivité. Elle a décidé d’utiliser les réseaux sociaux, dans l’espoir de trouver une solution satisfaisante de prise en charge pour son enfant.
Cette habitante de Luisant (Eure-et-Loir), âgée de 29 ans, regrette que son fils, bien qu’étant toujours inscrit dans l’école de son secteur, n’y soit plus le bienvenu. En cause, son handicap. Concrètement, celui-ci « se manifeste par beaucoup de violences et d’insultes », explique au Parisien la mère de famille.
« Un enfant de 9 ans a besoin de stabilité »
L’Éducation nationale avait pourtant mis en place un accompagnement pour Timéo, mais celui-ci n’a pas été suffisamment efficace. « Nous sommes arrivés au bout de ce que l’on peut faire pour votre fils », a expliqué l’équipe de suivi de scolarisation (ESS) à Mégane Berthereau. Cette dernière souligne que son fils « a déjà frappé son éducatrice ».
Depuis près d’un an, la maman de Timéo doit jongler entre plusieurs structures, selon les jours de la semaine. L’enfant se rend dans un service de psychiatrie infanto-juvénile le lundi matin, puis dans une unité d’accueil séquentiel (UAS) l’après-midi. Le mardi matin, un organisme du dispositif d’accompagnement médico-éducatif prend le relais, puis le garçon retourne à l’UAS le mardi après-midi. Quant au centre de loisirs où Timéo se rendait le mercredi après-midi, celui-ci ne veut plus l’accueillir. « Un enfant de 9 ans a besoin de stabilité », déclare la maman de Timéo, indiquant avoir « quatre compagnies de taxi » pour transporter son fils dans ces différentes structures.
« Je suis arrivée à un stade où même moi je n’arrive même pas à l’aider »
Mégane Berthereau regrette que les Instituts médico-éducatifs (IME) ne soient plus regroupés en petites classes adaptées. Désormais, les enfants doivent partager quelques heures en milieu scolaire ordinaire chaque semaine, rendant ainsi l’intégration de Timéo compliquée.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Mégane a lancé un appel à l’aide pour tenter de trouver une solution. « Je suis arrivée à un stade où même moi je n’arrive même pas à l’aider », confie-t-elle, en pleurs.
Nos confrères ont contacté Madame Grimoin, l’inspectrice en charge de l’école inclusive, qui conseille à la mère de famille les unités d’enseignement externalisées pour son fils. Cependant, ce dernier y est déjà inscrit. « C’est une scolarisation, même si elle différente que celle habituelle », assure enfin Madame Grimoin.
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