Afin de soutenir l’association SOS préma, Guillaume Jubaut prévoit de nager durant 24 heures d’affilée les 24 et 25 juin prochain. Le 12 février dernier il a nagé 12 heures d’affilée au centre nautique de Bernay (Eure), parcourant ainsi plus de 33 km.
En tant que papa d’un grand prématuré, Guillaume Jubaut sait combien cette étape est éprouvante, aussi bien pour les parents que pour leur nouveau-né. Dans le but de soutenir l’association SOS Préma, qui vient en aide aux parents de bébés nés prématurément, il a décidé de relever un défi de taille : nager 24 heures d’affilée, rapporte Actu.fr.
De nombreuses animations autour de ce prochain défi, prévu en juin
En août dernier, Guillaume Jubaut avait déjà expérimenté six heures de nage d’affilée. C’est au centre nautique André Perrée de Bernay qu’il a, ce dimanche 12 février 2023, nagé le crawl durant 12 heures d’affilée. Il a indiqué à nos confrères que « cela s’est bien passé », admettant toutefois « au bout de 8 h 30 de nage, cela commençait à devenir long ».
Lors de son premier challenge en août 2022, il avait remarqué un problème de taille, à savoir comment gérer son alimentation. Il avait alors fait appel à une nutritionniste. Ce dimanche, il a pu constater que son alimentation a été « carrément meilleure ».
Autour de son prochain défi, lors duquel il prévoit de réaliser 24 heures de nage d’affilées les 24 et 25 juin prochain, de nombreuses animations sont prévues. L’événement – qui se prépare en partenariat avec le club de natation artistique et le soutien de l’Intercom Bernay Terres de Normandie – s’accompagnera d’un entraînement général de natation, de séances de fitness, d’aquabike et de circuit training, mais aussi d’un entraînement général de natation, de baptêmes de plongée et d’une démonstration de natation synchronisée. Un apprentissage des gestes de premiers secours (par les pompiers), ainsi qu’une démonstration de sauvetage aquatique sont également prévus au programme. Des animations musicales et, en soirée, des jeux de lumière agrémenteront ces 24 heures.
« Un défi à la hauteur de la bataille que lui a dû mener dans les premiers jours de sa vie »
Et si Guillaume Jubaut relève ce défi monumental, c’est parce qu’il se sent concerné de très près par cette cause qu’il souhaite soutenir, à sa manière. Son fils Marcus est né le 20 avril 2021 au CHU de Rouen, alors qu’il n’avait que 31 semaines. Il est resté hospitalisé plus d’un mois, raconte son père. « Nous avons dû faire les allers-retours de notre domicile au CHU tous les jours, ce qui représente près de deux heures de trajet. Il a fallu nous mettre à disposition des tire-laits et un fauteuil d’allaitement. Je suis moi-même ambulancier au SMUR de Rouen et je suis régulièrement, dans le cadre de mon travail, confronté à la prématurité », explique-t-il encore, raison pour laquelle il a choisi de défendre l’association à but caritatif SOS Préma.
« À la sortie de la maternité de Marcus, j’ai voulu me lancer un défi à la hauteur de la bataille que lui a dû mener dans les premiers jours de sa vie », conclut celui qui se sent prêt à repousser ses limites.
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