Sylvie Delafenêtre, la propriétaire de la Cabane Café à Conches-en-Ouche (Eure), a décidé de vendre son établissement, plutôt que de se faire vacciner, ainsi que l’exige désormais le pass vaccinal pour les salariés du secteur de l’hôtellerie-restauration en contact avec le public.
Sur une banderole accrochée sur la façade de la brasserie de Sylvie Delafenêtre on peut lire : « Dictature sanitaire, la Cabane café se meurt. À vendre. » La patronne de la Cabane Café, située à Conches-en-Ouche, ne veut toujours pas se faire vacciner et préfère attendre, rapporte France Bleu. « Il est toujours en phase test, j’attends 2023 pour voir la suite, on ne sait pas ce que ça va faire dans deux ans le vaccin », s’interroge-t-elle.
« 90 % de mes clients ont essayé de me convaincre »
Âgée de 53 ans, Sylvie Delafenêtre se dit par ailleurs trop jeune pour faire ces injections, bien qu’elle ne se considère toutefois pas une antivax. « 90 % de mes clients ont essayé de me convaincre, mais pour l’instant, je ne veux pas du vaccin », précise-t-elle. Un avis qui n’a pas changé depuis plusieurs mois. Lorsque le pass sanitaire a été mis en place l’année dernière, elle avait déjà exprimé sa réticence à se faire vacciner, mais aussi à contrôler ses clients, dénonçant une grave atteinte à la liberté.
Même si Sylvie Delafenêtre a récemment eu le Covid, et que celui-ci lui permet d’obtenir « le Saint-Graal de la société française », ainsi qu’elle nomme le pass vaccinal, elle sait que sa validité est de courte durée. « Dans six mois, je n’aurai plus de pass, donc je vends », tranche-t-elle.
« Et si je tombe malade avec le vaccin, qui va me remplacer ? »
Et il est inutile de vouloir la convaincre du contraire, ainsi que l’a tenté l’un de ses clients. « Et si je tombe malade avec le vaccin, qui va me remplacer ? J’ai personne pour me remplacer », lui a-t-elle lancé. Un autre client a souligné à France Bleu : « C’est sa liberté, elle va jusqu’au bout de ses idées. C’est son corps, c’est courageux ! »
Pour l’heure, l’établissement a déjà subi une fermeture administrative, et un gros concert était initialement prévu le 29 janvier, mais la patronne a préféré l’annuler « pour calmer le jeu », explique-t-elle. Elle préfère en effet ne pas prendre le risque de se faire une nouvelle fois contrôler par les services de l’État. La quinquagénaire confie que ce n’est pas de gaité de cœur qu’elle a pris la décision de vendre son commerce, d’autant plus qu’elle voit son avenir bien sombre. Elle reconnaît avoir mis tout son cœur dans la Cabane Café, « mais là, il n’y est plus », conclut-elle.
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