Trois jeunes de 17 à 18 ans, soupçonnés d’avoir gravement brûlé leur camarade de 16 ans dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 mars dernier, ont été interpellés puis placés sous contrôle judiciaire. Une cagnotte a par ailleurs été lancée pour soutenir la famille de la victime.
Le drame s’est produit dans la nuit du 15 au 16 mars dernier à Tilly, près de Vernon (Eure). Dans la salle des fêtes de la commune où se tenait une soirée d’anniversaire, une quinzaine de jeunes étaient présents. Louis, l’un des invités, a d’abord été aspergé de gel hydroalcoolique, puis un jeune a approché la flamme de son briquet et l’adolescent s’est enflammé, rapporte ici Normandie.
Une cagnotte ouverte pour soutenir sa famille
Grièvement brûlée, la victime a été transportée à l’hôpital Percy de Clamart, en région parisienne, avant d’être placé dans un coma artificiel. France 3 Normandie précise qu’il est brûlé à 40 %.
Une cagnotte en ligne a été ouverte en soutien à ce jeune lycéen de Vernon, « victime d’un acte inhumain », est-il précisé sur le site leetchi.com. Près de 21.000 euros avaient déjà été récoltés ce lundi soir, plus de 900 personnes ayant participé.
« Aujourd’hui, il se bat pour sa vie, et sa famille traverse une épreuve terrible. Nous lançons cette cagnotte pour les soutenir dans ce moment si difficile et leur permettre de se consacrer entièrement à Louis. Chaque don, petit ou grand, est une aide précieuse. Merci à tous pour votre soutien et vos partages », est-il également mentionné sur le site de la cagnotte.
« S’agit-il d’une séance de bizutage qui a mal tourné ? »
Quant aux auteurs des faits, ils étaient inconnus de la justice. Ils ont été mis en examen pour des chefs d’« actes de torture et de barbarie commis en réunion », a indiqué ce dimanche à nos confrères Rémi Coutin, le procureur de la République d’Évreux. Il a précisé que ces trois jeunes – deux étant âgés de 17 ans, le troisième ayant 18 ans – « ont été placés en garde à vue, et à l’issue, déférés au tribunal ». Ils encourent jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle pour ce délit.
Une enquête de flagrance, confiée à la brigade de recherches des Andelys, a été ouverte. Elle devra faire la lumière sur les circonstances exactes des faits. Si pour l’heure, rien n’est encore déterminé, il pourrait s’agir, selon une hypothèse du magistrat, « d’une séance de bizutage qui a mal tourné ».
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