Villeurbanne, porté par Neal Sako, héros de la rencontre, a remporté sa première victoire de la saison en Euroligue face aux Italiens du Virtus Bologne (87-85), jeudi à domicile lors de la 2e journée.
En ouverture de l’épreuve, l’Asvel s’était incliné sur le terrain du Maccabi Tel Aviv (89-82) après avoir mal géré sa fin de match.
La leçon a donc été bien reçue et Sako, sur un ultime contre face à l’international français, Isaïa Cordinier, a évité un ultime retour de Bologne et préservé l’avance finale de deux points.
Recrue de l’intersaison, le pivot de 25 ans et 2,10 m, arrivé de Cholet, découvre l’Euroligue cette saison. Face au Virtus, il a été le meilleur marqueur de l’équipe villeurbannaise (19 points), a réalisé 11 rebonds et été élu MVP du match.
« Il est surprenant. Beaucoup ont douté au moment de sa signature. C’est difficile de mettre en avant des joueurs qui n’ont jamais pratiqué en Euroligue. Mais par son optique de travail, je suis convaincu qu’il va au moins exister en Euroligue et qu’il passera encore des caps car il coche les deux cases, travail et humilité », a commenté son entraîneur, Perric Poupet.
L’Asvel avait très bien débuté la partie en dominant largement le premier quart-temps remporté 38-27 avec notamment un 7/7 à trois points avant de perdre les deux suivants (19-22 et 16-21) permettant à son adversaire, emmené par Cordinier (23 points, son record en Euroligue) de grignoter son retard au point d’égaliser une première fois à 68-68 à la 28e minute.
Le score était de 83-83 à 2 minutes 38 secondes de la fin.
« C’était un match un peu plus offensif que nous le souhaitions », a encore admis Poupet. « Nous avons eu tellement d’adresse en première mi-temps qu’il était difficile de ralentir le tempo même s’ils ont un peu trop marqué à mon goût. En deuxième partie, nous avons été bien meilleurs défensivement malgré quelques oublis », a analysé l’entraîneur villeurbannais.
« On a un peu péché physiquement quelques minutes et l’adversaire a pu recoller », a-il encore dit soulignant « le caractère » de ses joueurs « car ce n’est pas le physique qui nous a permis de gagner à la fin ».
Outre Sako, l’Asvel, malgré l’absence de Paris Lee, supérieure au rebond (44 contre 27) a aussi pu compter sur l’efficacité de Théo Maledon (17 points) et de Nando de Colo (16 points).
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