La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a considéré jeudi que si Emmanuel Macron « perd l’élection » européenne, « alors il devra partir ».
« Ça devient donc un référendum pour ou contre Emmanuel Macron, cette élection européenne. J’accepte cela, mais dans ces conditions, il faut qu’il fasse comme le général De Gaulle : s’il perd cette élection, alors il devra partir », a estimé la leader d’extrême droite sur LCI.
« #Macron est aujourd’hui chef de parti. Il met tout son poids dans la balance. Ces #Européennes2019 deviennent donc un référendum contre Macron. Dans ces conditions, il doit faire comme le Général de Gaulle : s’il perd, alors il devra partir ! » @LCI #OnArrive pic.twitter.com/V81dA8Gyin
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 9 mai 2019
Mme Le Pen a encore estimé que « le président de la République (…) est aujourd’hui un chef de parti et même un directeur de campagne ».
« Il faut être cohérent, si on met tout son poids dans la balance comme président de la République, si on transforme cette élection en référendum, alors il faut avoir l’honneur et la dignité de faire comme a fait le général De Gaulle, c’est-à-dire partir si on perd ce référendum« , a-t-elle ajouté.
Quelques heures plus tôt, Emmanuel Macron avait déclaré qu’il mettrait « toute (son) énergie » pour faire en sorte que le Rassemblement national « ne soit pas en tête » le 26 mai.
« Je crois que nous avons besoin de tout sauf d’avoir le Rassemblement national en tête », avait dit le chef de l’État devant la presse à l’issue du sommet européen de Sibiu, en Roumanie.
Emmanuel Macron néglige sa fonction et n’agit plus en Président de tous les Français, puisqu’il entend mener bataille contre le Rassemblement National, ses électeurs et leurs idées. Alors OUI, en cas de défaite cuisante, il devra partir ! #Européennes2019 https://t.co/hs92ppEWVX
— Julien Leonardelli (@jleonardelli_rn) 9 mai 2019
« Il se comporte, encore une fois, comme le président d’un mouvement, il met ainsi de côté des dizaines de millions de Français à qui il ne parle plus, qu’il ne considère plus et même – c’est pire que tout – qu’il combat aujourd’hui », a déploré Mme Le Pen, selon qui son adversaire victorieux à la présidentielle de 2017 a « abandonné la conception de la fonction de président de la République et celle de la Cinquième République ».
La présidente du RN a ensuite affirmé que « c’est la première fois qu’un président de la République (utilise) son image dans une profession de foi dans une élection européenne », en référence à une photo et un court texte d’Emmanuel Macron figurant dans le programme La République en marche dévoilé jeudi.
Européennes : Emmanuel Macron et Marine Le Pen « font de ce scrutin un combat de coqs », estime François-Xavier Bellamy. #AvecBellamy https://t.co/VU883hx3Cb
— Raphaël #FXB (@RaphaelC59) 10 mai 2019
Mais en 2009, le président Sarkozy apparaissait sur plusieurs documents de campagne de l’UMP pour les élections européennes.
La liste du RN et celle du parti de la majorité sont actuellement au coude-à-coude en tête des intentions de vote du scrutin du 26 mai.
D. S avec AFP
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