Présent parmi les invités de l’émission Les Terriens du samedi diffusée sur C8 le 23 février, Éric Dupond-Moretti a fait part de ses réserves à propos du mouvement des Gilets jaunes.
Convié sur le plateau de l’émission animée par Thierry Ardisson, le célèbre pénaliste était venu faire la promotion de la pièce À la barre dans laquelle il raconte ses trente années de carrière sur la scène du théâtre de la Madeleine.
Amené à donner son sentiment sur la crise des Gilets jaunes, maître Dupond-Moretti n’a pas hésité à se montrer particulièrement critiques envers les manifestants.
« C’est quoi les Gilets jaunes ? Des mecs qui disent sale juif à Finkielkraut ? C’est qui, c’est quoi ? », s’est-il emporté.
« J’entends des gens dire qu’ils sont dans la difficulté, et qui revendiquent un mieux-être. Et on s’incline. On se rend compte qu’il n’y a pas d’interlocuteur. Et pour discuter avec le pouvoir, il faut un interlocuteur. On en vient à regretter le moustachu de la CGT (Philippe Martinez, ndlr). Qui sont les fédérateurs, les organisateurs, on assiste à quoi ? C’est ça la difficulté », poursuit l’avocat.
« À un moment, il faut que ça s’arrête »
Et le natif de Maubeuge de faire référence à différents individus apparus dans des reportages consacrés aux Gilets jaunes par les médias :
« Quand j’entends un haut fonctionnaire expliquer qu’il est en arrêt maladie depuis cinq ans, c’est peut-être légitime, je ne discute pas de ça. Mais le mec touche 2500 euros par mois et dit : ‘On paye trop d’impôts dans le pays’. C’est grâce aux impôts qu’il est payé. »
« Je vois trois autres types. Le premier dit : Macron doit démissionner. Le deuxième dit : ‘Non, il faut que l’Assemblée nationale soit dissoute’ – rien que ça. Le troisième dit : ‘Macron est un arabe’. Quand on est à ce niveau de discussion, ça pose problème », déclare l’ancien soutien de Martine Aubry.
Revenant sur les déclarations du comédien François Berléand qui avait affirmé : « Depuis le début, ils me font chier les ‘gilets jaunes’ ! » sur RTL le 9 février, le pénaliste a souligné que les manifestations devaient se terminer.
« À un moment, il faut que ça s’arrête. Les petits commerçants qui bossent, ils font partie du peuple, ils ont besoin de travailler. Il y a des ouvriers, il a des salariés, comment font ces gens-là pour vivre ? », conclut maître Dupont-Moretti.
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.