L’ancien président Donald Trump a déploré, lundi 31 janvier, de voir les États‑Unis ressembler à une nation communiste sous son successeur, pointant du doigt l’inflation galopante, la diminution des libertés et la porosité de la frontière américano‑mexicaine.
« Ils sont en train de détruire notre pays. Ils en font un pays différent. Nous sommes en train de devenir un État socialiste ou communiste », explique Donald Trump à Kash Patel, ancien haut fonctionnaire de la Maison Blanche, dans son émission Kash’s Corner sur EpochTV. L’interview sera diffusée à 20 heures, (heure de l’Est), le 7 février sur EpochTV.com (2 heures du matin, heure de Paris, le 8 février).
« Pourquoi veulent‑ils avoir une armée faible ? Pourquoi veulent‑ils avoir des taux d’intérêt élevés et des impôts plus élevés ? Et pourquoi veulent‑ils qu’il n’y ait pas de frontières ? » questionne‑t‑il. « Pourquoi veulent‑ils qu’il n’y ait pas d’identification des électeurs, par exemple, ou [qu’il y ait] des villes sanctuaires prenant soin des criminels ? Vous passez en revue toutes ces choses… Définancer la police ? Pourquoi veulent‑ils définancer notre police ? »
« En aucun cas, ça ne peut peut être bon », assure‑t‑il. « Donc soit ils sont stupides, ce que je ne pense pas, soit ils détestent notre pays. »
Trump a fait campagne en 2020 en faisant valoir que le choix entre lui et Joe Biden, alors candidat, était un choix entre la liberté et le communisme. L’ancien président n’a jamais admis les résultats de l’élection 2020, au cours de laquelle les démocrates ont obtenu le contrôle de la Maison Blanche et des deux chambres du Congrès.
Bien que Joe Biden affirme ne pas être socialiste, son administration n’a pas réussi à éviter un ensemble de crises que les Américains associent généralement à des régimes socialistes ou communistes. L’inflation a atteint le niveau le plus élevé depuis des décennies, le prix moyen de l’essence est au plus haut depuis septembre 2014. Bien qu’il n’y ait aucune preuve de pénurie alimentaire, un embouteillage au niveau de la chaîne d’approvisionnement entraîne des étagères vides dans certains supermarchés et des pénuries d’engrais, de pièces de camion, de nouvelles voitures et d’autres biens. Pendant ce temps, de nombreux Américains considèrent les décrets de Joe Biden sur les vaccins et les masques comme des manœuvres visant à miner la liberté.
La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré que les prix augmentent parce que davantage d’Américains travaillent et, par conséquent, font augmenter la demande en élevant la consommation. À plusieurs reprises, Mme Psaki a accusé la pandémie, ayant débuté un an avant l’entrée en fonction de Joe Biden, d’être à l’origine de l’engorgement des chaînes d’approvisionnement et de l’inflation.
L’administration Biden a défendu l’obligation vaccinale et le port du masque en alléguant qu’il s’agissait de mesures indispensables pour arrêter la propagation du Covid-19. Pourtant, malgré tous ces décrets concernant les masques, les voyages entre les États, la vaccination des employés fédéraux et des travailleurs de la santé, la maladie a fait plus de victimes aux États-Unis sous le mandat de Joe Biden que sous celui de Donald Trump.
« C’est la période la plus triste que j’ai jamais vue pour notre pays. Tout allait si bien pour nous », estime Donald Trump.
« Ce sont les temps les plus tristes de notre pays et je pense, les temps les plus embarrassants pour notre pays « , ajoute-t-il. « Les frontières sont un désastre avec des millions de personnes qui entrent. Tout est un désastre. Il n’y a rien de bon – [c’est] l’inflation. »
L’opposition de Trump au communisme et au socialisme va bien au-delà d’une simple rhétorique de campagne. En tant que président, il s’est attaqué aux régimes communistes et socialistes à l’étranger et s’est efforcé de bloquer l’avancée des éléments socialistes dans le pays. Dans son discours sur l’état de l’Union de 2019, Donald Trump a déclaré : « L’Amérique ne sera jamais un pays socialiste. »
Donald Trump a imposé des droits de douane sans précédent à la Chine dans le but de forcer le Parti communiste chinois (PCC) à cesser de piller la propriété intellectuelle des entreprises américaines et pour l’obliger à renoncer à des pratiques commerciales déloyales. Il a imposé des restrictions pour affaiblir le régime communiste de Cuba. Il a reconnu le chef de l’opposition au Venezuela une fois que l’assemblée législative de cette nation, autrefois prospère, a déclaré illégitime son dictateur socialiste.
L’intégralité de l’interview exclusive sera diffusée sur EpochTV.com à 2 heures du matin, heure de Paris, le 8 février.
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