Patrick Moore, un des fondateurs de Greenpeace, a déclaré dans un courriel obtenu par Epoch Times que les raisons de son départ de Greenpeace étaient très claires : « Greenpeace a été ‘détourné’ par la gauche politique lorsque cette dernière a réalisé que le mouvement environnemental était riche et puissant. Les activistes politiques [de gauche] d’Amérique du Nord et d’Europe ont fait passer Greenpeace d’une organisation à vocation scientifique à une organisation politique de collecte de fonds. »
M. Moore a quitté Greenpeace en 1986, 15 ans après avoir cofondé l’organisation.
« Le mouvement environnemental est devenu davantage un mouvement politique qu’environnemental », déclare‑t‑il. « Ils se concentrent principalement sur la création de narratifs, d’histoires, conçues pour instiller la peur et la culpabilité dans la population et récolter des fonds. »
Tout se fait principalement à huis clos, ajoute‑t‑il, avec des agents politiques au sein de l’ONU, du Forum économique mondial (FEM), et d’autres entités principalement politiques.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat [GIEC] n’est « pas une organisation scientifique », poursuit‑il. « Il s’agit d’une organisation politique composée de l’Organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations unies pour l’environnement. »
Le GIEC engage des scientifiques pour leur fournir des « informations » qui soutiennent le narratif de « l’urgence climatique ».
« Leurs campagnes contre les combustibles fossiles, l’énergie nucléaire, le CO2, le plastique, etc., sont trompeuses et conçues pour faire croire aux populations que la fin du monde est imminente si nous n’estropions pas notre civilisation et ne détruisons pas notre économie. En ce moment même, ils exercent une influence néfaste pour l’avenir à la fois de l’environnement et de la civilisation humaine. »
« Aujourd’hui, la gauche a adopté de nombreuses politiques qui seront très destructrices pour la civilisation car elles ne sont pas réalisables techniquement. Il suffit de regarder la crise énergétique qui s’annonce en Europe et au Royaume‑Uni, dont Poutine profite. Mais il s’agit d’une crise qu’ils créent eux‑mêmes en refusant de développer leurs propres ressources en gaz naturel, en s’opposant à l’énergie nucléaire et en adoptant une position irréaliste sur les combustibles fossiles en général. »
« Détournement » de Greenpeace par la gauche
À l’époque, poursuit M. Moore, le « vert » et la « paix » étaient en effet les principes fondateurs de Greenpeace. Toutefois, la paix a rapidement été mise de côté et le vert est resté le seul objectif.
« De nombreux [prétendus] chefs de file ‘environnementaux’ ont affirmé que ‘les hommes étaient devenus les ennemis de la Terre, les ennemis de la nature’. Je ne pouvais pas accepter que l’homme soient la seule espèce malfaisante. Cela ressemble trop au ‘péché originel’, selon lequel les hommes naissent avec le mal, mais toutes les autres espèces sont bonnes, même les cafards, les moustiques et les maladies. »
Selon lui, la nouvelle philosophie dominante est que le monde irait mieux avec une population moins importante.
« Toutefois, les gens qui disent cela ne se portent pas volontaires pour être les premiers à disparaître. Ils se comportent comme s’ils étaient supérieurs aux autres. Ce genre d’orgueil et de vanité est le pire des péchés capitaux. »
Activiste environnemental
En tant qu’éminent universitaire, écologiste et défenseur de longue date de l’environnement international, Patrick Moore est largement considéré comme un des experts les plus qualifiés en matière d’environnement. Il est également un des fondateurs de Greenpeace, la plus grande organisation de défense de l’environnement au monde.
M. Moore a obtenu un doctorat en écologie de l’université de Colombie‑Britannique en 1974 et un doctorat honorifique en sciences de l’université d’État de Caroline du Nord en 2005.
En 1971, il a cofondé Greenpeace et a été président de Greenpeace Canada pendant neuf ans. De 1979 à 1986, il a occupé le poste de directeur de Greenpeace International. À l’époque il façonnait les politiques et orientations du groupe. Au cours de son mandat de 15 ans, Greenpeace est devenu la plus grande organisation de défense de l’environnement au monde.
En 1991, M. Moore a fondé Greenspirit, un cabinet de conseil spécialisé dans les politiques environnementales, l’énergie, le changement climatique, la biodiversité, les aliments génétiquement modifiés, les forêts, la pêche, l’alimentation et les ressources naturelles.
Entre 2006 et 2012, M. Moore a été coprésident de la Clean and Safe Energy Coalition, un groupe de défense de l’environnement basé aux États‑Unis.
En 2014, il a été nommé président de la division Écologie, énergie et prospérité du Frontier Centre for Public Policy, un groupe de réflexion canadien non partisan sur les politiques publiques.
En 2019 et 2020, M. Moore a été président de la CO2 Coalition, un groupe de défense de l’environnement à but non lucratif basé aux États‑Unis qui se consacre à la contestation des fausses allégations au sujet du CO2 en lien avec le changement climatique.
Faux narratif sur le chlore
« Au moment où j’ai décidé de quitter Greenpeace, j’étais un des six directeurs de Greenpeace International. J’étais le seul à avoir fait des études scientifiques formelles, une licence en sciences et en foresterie, et un doctorat en écologie. Mes collègues directeurs ont décidé que Greenpeace devait lancer une campagne visant à ‘interdire le chlore dans le monde entier’. »
Selon M. Moore, il est vrai que le chlore gazeux est très toxique et a été utilisé comme arme pendant la Première Guerre mondiale. Cependant, le chlore est l’un des 94 éléments [naturels] du tableau périodique et joue de nombreux rôles en biologie et dans la santé humaine. Par exemple, le sel de table (NaCl ou chlorure de sodium) est un nutriment essentiel pour tous les animaux et de nombreuses plantes. Il est impossible d’ « interdire » le NaCl.
Il souligne que l’ajout de chlore à l’eau potable, aux piscines et aux spas a été l’une des avancées les plus importantes de l’histoire de la santé publique en matière de prévention de la propagation des maladies hydriques telles que le choléra. De plus, environ 85% des médicaments pharmaceutiques sont fabriqués avec des produits chimiques contenant du chlore, et environ 25% de tous nos médicaments contiennent du chlore. Tous les halogènes, y compris le chlore, le brome et l’iode, sont de puissants antibiotiques. Sans eux, la médecine ne serait pas la même.
« Greenpeace a baptisé le chlore ‘l’élément du diable’ et appelle le PVC, le chlorure de polyvinyle, ou simplement le vinyle, ‘le plastique empoisonné’. Tout cela est faux et destiné à effrayer le public. En outre, cette politique trompeuse renforce l’attitude selon laquelle les hommes ne sont pas dignes et que le monde se porterait mieux sans eux. Je n’ai pas réussi à convaincre mes collègues directeurs de Greenpeace d’abandonner cette politique malavisée. Cela a été un tournant pour moi. »
Faux narratif sur les ours polaires
Interrogé sur la façon dont Greenpeace gère les dons important qu’il reçoit, l’ancien directeur répond qu’ils servent à payer « un personnel très important » (probablement plus de 2000 personnes), de nombreuses publicités et des programmes de collecte de fonds. Et pratiquement toutes les publicités de l’organisation pour la collecte de fonds sont basées sur de faux narratifs, que M. Moore a minutieusement réfutés dans ses livres, un exemple étant l’ours polaire.
« Le Traité international sur les ours polaires, signé par tous les pays polaires en 1973, pour interdire la chasse sans restriction des ours polaires, n’est jamais mentionné par les médias, Greenpeace ou les représentants politiques soutenant que l’ours polaire est en voie d’extinction en raison de la fonte des glaces dans l’Arctique. En réalité, la population d’ours polaires est passée de 6000 à 8000 individus en 1973 à 30.000 à 50.000 aujourd’hui. Ce fait n’est pas contesté. »
« Toutefois, aujourd’hui, ils affirment que l’ours polaire disparaîtra en 2100, comme s’ils avaient une boule de cristal magique capable de prédire l’avenir. En réalité, l’hiver dernier une expansion de la glace a été observée en Arctique, par rapport aux années précédentes, et l’hiver dernier a été le plus froid, en Antarctique, depuis les 50 dernières années. »
M. Moore précise qu’il ne prétend pas tout savoir. Il n’a en aucun cas le pouvoir de prédire l’avenir avec assurance, comme le prétendent de nombreux militants de l’ « urgence climatique ».
L’objectif de la théorie de l’apocalypse environnementale
« Je crois que les hommes ont toujours été vulnérables aux prédictions de malheur à base de faux récits. »
« Les Aztèques jetaient des vierges dans les volcans, et les Européens et les Américains ont brûlé des femmes soupçonnées d’être sorcières pendant 200 ans en prétendant que cela allait ‘sauver le monde’ des personnes malveillantes. C’est ce qu’on appelle la ‘mentalité de troupeau’, la ‘pensée de groupe’ et le ‘comportement sectaire’. L’homme est un animal social avec une hiérarchie, et il est plus facile de grimper les échelons en utilisant la peur et le contrôle. »
M. Moore estime que la théorie de l’apocalypse environnementale concerne surtout « le pouvoir et le contrôle politiques », ajoutant qu’il se consacre à démontrer aux gens que la situation n’est pas aussi terrible.
« Aujourd’hui, dans les pays les plus riches, nos descendants prennent des décisions que nos petits‑enfants devront payer. Des prédictions selon lesquelles la fin du monde est imminentes ont cours depuis des milliers d’années. Pas une seule fois, elles ne se sont réalisées. Pourquoi devrions‑nous y croire maintenant ? »
« Les gens ont naturellement peur de l’avenir car il est inconnu et rempli de risques et de décisions difficiles. Je crois qu’il y a aussi un élément de ‘dégoût de soi’ dans ce mouvement d’apocalypse. »
Selon M. Moore, on enseigne à la jeune génération d’aujourd’hui que les hommes ne sont pas dignes et qu’ils détruisent la terre. Cet endoctrinement les rend coupables et honteux, ils abordent alors la vie de manière bancale.
Diabolisation du dioxyde de carbone
« Très peu de gens croient que la planète ne se réchauffe pas. Il est clair que la planète se réchauffe depuis environ l’an 1700, soit 150 ans avant l’utilisation des combustibles fossiles. L’année 1700 correspond à l’apogée du petit âge glaciaire, qui était très froid et qui a engendré de mauvaises récoltes et des famines. Avant cela, vers l’an 1000, c’était la période de réchauffement médiéval, lorsque les Vikings cultivaient dans le Groenland. Avant cela, vers 500 après J.‑C., c’était l’âge des ténèbres, et avant cela, la période chaude romaine, où il faisait plus chaud qu’aujourd’hui et où le niveau de la mer était de 1 à 2 mètres plus élevé qu’aujourd’hui. »
« Même jusqu’en 1950 environ, la quantité de combustible fossile utilisée et de CO2 émis était très faible par rapport à aujourd’hui. Nous ne connaissons pas la cause de ces fluctuations périodiques de la température, mais ce n’était certainement pas le CO2. »
M. Moore précise que l’historique de la température terrestre ne constitue en aucun cas une « opinion minoritaire ». Ce qui pose problème, c’est la relation entre la température et le CO2 et c’est ce point qui est au centre des querelles.
« À cet égard, je suis d’accord pour dire que beaucoup pensent que le CO2 est la principale cause du réchauffement. Le CO2 est invisible, donc personne ne peut réellement voir comment il agit. Et cette ‘majorité’ est principalement constituée de scientifiques payés par des représentants politiques et des fonctionnaires, de médias faisant les gros titres ou d’activistes faisant de l’argent. [Le reste] est constitué par le public qui croit à cette histoire même s’il ne peut pas voir le champ d’action du CO2. »
M. Moore a fourni un graphique de la température mesurée en continu sur 350 ans (de 1659 à 2009) dans le centre de l’Angleterre. « Si le dioxyde de carbone était la principale cause du réchauffement, on devrait observer une augmentation de la température le long de la courbe du dioxyde de carbone, mais ce n’est pas le cas. »
Patrick Moore qualifie la diabolisation du CO2 de « totalement ridicule ». Il ajoute que le CO2 est à la base de toute vie sur Terre et que sa concentration dans l’atmosphère aujourd’hui, même avec l’augmentation, est plus faible qu’elle ne l’a été pendant une grande majorité de l’existence de la vie.
La hausse du CO2 favorise l’augmentation des plantations, selon une étude
Selon une étude réalisée en 2013, l’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) a favorisé la couverture végétale dans les régions arides, au cours des 30 dernières années.
L’agence gouvernementale australienne CSIRO a mené cette recherche en collaboration avec l’Université nationale australienne (ANU). Les données sont basées sur des observations par satellite réalisées entre 1982 et 2010 dans certaines zones arides d’Australie, d’Amérique du Nord, du Moyen‑Orient et d’Afrique.
L’étude a révélé une augmentation de 11% du couvert végétal dans la zone étudiée en raison de ce que l’on appelle la « fertilisation par le CO2 ».
Selon l’étude, un effet de fertilisation se produit lorsque des niveaux élevés de CO2 permettent à une feuille, pendant la photosynthèse – le processus par lequel les plantes vertes convertissent la lumière du soleil en sucre – d’extraire plus de carbone de l’air ou de perdre moins d’eau dans l’air, ou les deux.
« Si l’augmentation du CO2 entraîne une diminution de la consommation d’eau des feuilles individuelles, les plantes des environnements arides réagiront en augmentant le nombre total de leurs feuilles. Ces changements dans la couverture foliaire peuvent être détectés par satellite, en particulier dans les déserts et les savanes où la couverture est moins complète que dans les endroits humides », selon Randall Donohue, le chercheur du CSIRO.
Briser le récit du réchauffement de la planète
« Les alarmistes climatiques préfèrent discuter des connaissances climatiques uniquement depuis 1850. Le temps qui précède cette date, ils l’appellent l’âge préindustriel. Cet ‘âge préindustriel’ correspond à plus de 3 milliards d’années où la vie était présente sur la Terre. De nombreux changements climatiques se sont produits au cours de cette période, notamment des périodes glaciaires, des périodes de réchauffement par effet de serre, des extinctions majeures dues à des impacts d’astéroïdes et d’autres causes inconnues », poursuit M. Moore.
« Aujourd’hui, la Terre se trouve dans la période glaciaire du Pléistocène, qui a commencé il y a 2,6 millions d’années. Ainsi, la dernière grande glaciation, qui a atteint son apogée il y a 20.000 ans, n’a pas marqué la fin de la période glaciaire. Nous sommes toujours dans la période glaciaire du Pléistocène, même si les alarmistes climatiques le nient. »
Selon lui, la grande ironie de la panique actuelle concernant le climat est que la Terre est plus froide aujourd’hui qu’elle ne l’était pendant 250 millions d’années avant le début de la période glaciaire du Pléistocène. De plus, la concentration du CO2 est plus faible aujourd’hui qu’elle ne l’a été pendant plus de 95% de l’histoire de la Terre.
« Toutefois, vous ne le saurez jamais en écoutant ceux qui tirent parti du narratif mensonger selon lequel la Terre sera bientôt trop chaude pour la vie et que la concentration de CO2 sera plus élevée que dans toute l’histoire de la Terre. »
« Plus de CO2 est bénéfique pour l’environnement et les hommes »
Selon M. Moore, presque toutes les exploitations de serres commerciales au monde achètent du CO2 pour l’injecter afin d’obtenir des rendements de culture jusqu’à 60% plus élevés.
« J’ai été impressionné en survolant la Corée du Sud [et en voyant] le nombre de serres dans les vallées. Comme la Colombie‑Britannique, la Corée a beaucoup de montagnes et pas tellement de terres agricoles plates et fertiles. »
« Je suis certain que les sériculteurs mettent plus de CO2 dans leurs serres, jusqu’au double ou au triple de ce qu’il y a dans l’atmosphère aujourd’hui. C’est parce que presque toutes les plantes qui poussent à l’extérieur dans l’atmosphère naturelle sont privées de CO2, et c’est ce qui les empêche de pousser plus vite. »
« Veuillez vous reporter au chapitre intitulé ‘Climat de peur et de culpabilité’ (Climate of Fear and Guilt) de mon livre, ‘Fausses catastrophes invisibles et menaces de malheur’ [Fake Invisible Catastrophes and Threats of Doom], si vous souhaitez comprendre pleinement ces faits », ajoute‑t‑il.
Selon M. Moore, la plupart des militants écologistes, des représentants politiques et des prétendus experts savent que nous ne pouvons pas arrêter d’augmenter l’utilisation des combustibles fossiles ou de réduire les émissions de CO2 avec l’échéancier proposé.
« En 2015, alors que j’assistais à la COP (Conférence des Parties) à Paris, j’ai proposé un pari public de 100.000 dollars dans un communiqué de presse diffusé sur plus de 200 médias, selon lequel, en 2025, les émissions mondiales de CO2 seraient plus élevées qu’en 2015. Je n’ai pas eu un seul preneur, pas même chez les ‘verts’. »
« Je sais que plus de CO2 est entièrement bénéfique à la fois pour l’environnement et la civilisation humaine. Je suis fier d’être l’un des directeurs de la Coalition CO2. »
L’ironie de la « neutralité carbone »
Selon M. Moore, la « neutralité carbone » est un terme politique et non scientifique.
« Il est tout simplement faux d’appeler le CO2 ‘carbone’. Le carbone est un élément dont sont composés les diamants, le graphite et le noir de carbone (suie). [Le CO2 est une molécule qui contient du carbone et de l’oxygène. Il s’agit d’un gaz invisible qui constitue l’aliment principal de toute vie. [De même, il est incorrect de désigner le NaCl (sel de table) par le terme ‘chlore’, même si le NaCl contient du chlore. »
Lorsque les éléments (atomes) se combinent entre eux, poursuit‑il, pour former des composés (molécules), ils ont toujours des propriétés très différentes de celles des éléments dont ils sont faits.
« Le ‘zéro émission nette’ est également un terme politique inventé par des activistes qui ne sont pas des scientifiques. Par exemple, les principaux chefs de file de cette croisade sont des gens comme Al Gore, Leonardo DiCaprio et Greta Thunberg, qui ne sont pas des scientifiques. »
Selon M. Moore, la Russie, la Chine et l’Inde représentent 40% de la population humaine, et ils ne sont pas d’accord avec ce programme anticombustibles fossiles.
« Si on ajoute le Brésil, l’Indonésie et la plupart des pays africains, c’est une majorité de la population qui n’est pas fanatique du climat. »
« Une autre grande ironie est que de nombreux pays aux climats les plus froids, comme le Canada, la Suède, l’Allemagne et le Royaume‑Uni, sont les plus préoccupés par le réchauffement. Par exemple, la température annuelle moyenne au Canada est de ‑5,35ºC. »
Enfin M. Moore rappelle que la fumée des moteurs n’est pas du CO2. Il s’agit d’autres substances, car le CO2 est invisible et inodore. Les déchets ne sont pas non plus du CO2, il s’agit de suie, pouvant être contrôlée avec la technologie actuelle. Par ailleurs, les centrales au charbon construites aujourd’hui sont beaucoup plus propres que celles construites il y a 20 ans.
« Les énergies solaire et éolienne sont des parasites de l’économie »
« Les énergies solaire et éolienne sont à la fois très coûteuses et très peu fiables. On dirait presque une maladie mentale quand on voit autant de monde avec le cerveau lavé persuadé que des pays entiers peuvent se maintenir avec ces technologies. »
« Je crois que, les énergies éolienne et solaire sont des parasites pour l’économie à grande échelle. En d’autres termes, elles rendent le pays plus pauvre que si d’autres technologies plus fiables et moins coûteuses étaient utilisées. »
Les fournisseurs d’énergie éolienne et solaire s’appuient fortement sur les subventions gouvernementales, les déductions fiscales et les obligations d’achat, précise‑t‑il. Les citoyens sont obligés d’acheter de l’énergie éolienne et solaire même si elles sont plus chères, sous prétexte qu’elles sont « écologiques ».
« Des millions de personnes paient plus cher l’énergie éolienne et solaire alors qu’une poignée gagnent des millions de dollars, de marks, de livres, etc. C’est un peu comme un système de Ponzi sur les marchés boursiers. »
« Elles nécessitent de vastes terrains, ne sont pas disponibles la plupart du temps, et nécessitent une [source] d’énergie [complémentaire] fiable comme le nucléaire, l’hydroélectricité, le [charbon et le] gaz naturel pour prendre le relais lorsque l’éolien et le solaire ne sont pas disponibles. »
Selon M. Moore, la construction de parcs éoliens et solaires nécessite de grandes quantités de combustibles fossiles pour l’extraction, le transport et la construction. Dans de nombreux endroits, ils sont loin de produire suffisamment d’énergie au cours de leur durée de vie pour compenser leur construction et leur entretien.
« Pourquoi ne pas utiliser une énergie fiable [comme le nucléaire, l’hydroélectricité, le gaz naturel, etc.] comme source principale d’énergie ? » M. Moore s’interroge, ajoutant que si c’était le cas, « alors l’éolien et le solaire seraient inutiles ».
« Le plastique n’est pas une substance toxique »
« Le plastique n’est pas une substance toxique. C’est pourquoi nous emballons nos aliments dans du plastique, pour éviter qu’ils ne soient contaminés. Le plastique ne devient pas toxique par magie lorsqu’il pénètre dans l’océan. »
« D’une part, [les écologistes] affirment que le plastique ne se décompose jamais. Or, de l’autre, [ils affirment] qu’il se désintègre rapidement en ‘microplastiques’ – qui, bien sûr, sont invisibles, et ce que personne ne peut observer ou vérifier par lui‑même. Comme c’est brillant ! »
Selon M. Moore, notre système digestif peut faire la différence entre de la « nourriture » et du plastique ou de minuscules particules de sable. Notre corps n’incorpore pas de sable dans notre système sanguin, aussi microscopique soit‑il.
Selon lui, le plastique flottant dans l’océan est comme un minuscule récif flottant, tout comme le bois flotte. Il offre une surface aux espèces marines pour y pondre leurs œufs, s’y attacher et manger les choses qui y sont attachées.
« La pollution est généralement toxique ou nuit à la vie. Le plastique est simplement un déchet au bord de la route. Il ne nuit à rien. Les filets de pêche jetés font exception à la règle, non pas parce qu’ils sont en plastique mais parce qu’ils sont conçus pour attraper des poissons. La communauté environnementale devrait collaborer avec l’industrie de la pêche pour qu’elle cesse de jeter les filets endommagés à la mer et les ramène au quai, où ils pourront être recyclés, utilisés dans une usine de transformation des déchets en énergie ou jetés en toute sécurité. »
Cette interview est une compilation d’un échange de courriels entre M. Moore et le professeur sud‑coréen Seok‑soon Park, professeur de sciences et d’ingénierie environnementales à l’Ehwa Womans University de Séoul, en Corée du Sud, en novembre 2021. Il a été fourni à Epoch Times par M. Park avec la permission de M. Moore le 7 juillet 2022.
M. Park et M. Moore font tous deux partie des 1100 scientifiques et professionnels qui ont signé la Déclaration mondiale sur le climat (DMCC), affirmant qu’il n’y a pas d’urgence climatique.
Le professeur Park est ambassadeur de la Déclaration mondiale sur le climat au CLINTEL et membre de la Coalition CO2. Il a traduit « Inconvenient Facts: The Science That Al Gore Doesn’t Want You to Know » (Des faits qui dérangent : La science qu’Al Gore ne veut pas que vous sachiez), par Gregory Wrightstone, et “Fake Invisible Catastrophes and Threats of Doom » (Fausses catastrophes invisibles et menaces de malheur), par Patrick Moore, en coréen. Profondément impressionné par ces livres, il a fondé l’ « Alliance coréenne des groupes de défense de la liberté et de l’environnement », dont le but est d’éclairer les gens sur la vérité du changement climatique, le caractère écologique de l’énergie nucléaire, l’avantage environnemental d’une économie de marché démocratique libérale et un environnementalisme raisonnable.
Le Pr Park a obtenu sa licence en zoologie à l’université nationale de Séoul (Séoul, Corée) en 1980 et sa maîtrise et son doctorat en sciences de l’environnement à l’université Rutgers (New Brunswick, New Jersey) en 1983 et 1985. Avant de devenir un des fondateurs du département des sciences et de l’ingénierie de l’environnement de l’Ewha en 1996, il a travaillé comme chercheur postdoctoral à l’université Rutgers, professeur invité à l’université Princeton et professeur titulaire à l’université nationale Kangwon (Chuncheon, Corée du Sud).
Il a été président de la société coréenne d’éducation environnementale, président de l’institut national de recherche environnementale et membre du comité consultatif présidentiel sur la science et la technologie. Il a publié plus de 150 études dans des revues à comité de lecture et a écrit plus de 20 livres. Il a reçu le prix du meilleur scientifique et ingénieur de la Fondation scientifique coréenne en 2007 et une citation présidentielle en 2013.
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