Une Sud-Coréenne est décédée 3 jours après avoir reçu une injection du vaccin chinois de Sinopharm contre le Covid-19. De son côté, le régime communiste chinois censure sur les médias sociaux tout message concernant les effets secondaires de ses vaccins.
C’est le 22 avril, selon la communauté des citoyens étrangers et le consulat général de Corée du Sud à Shanghai, qu’une femme de nationalité sud-coréenne d’une quarantaine d’années a été retrouvée morte à son domicile.
Le média sud-coréen KBS a rapporté que cette femme expatriée à Shanghai avait été vaccinée à l’hôpital Tongren le 19 avril avec le vaccin contre le Covid-19 fabriqué par l’entreprise publique Sinopharm. Elle a dès lors eu des nausées et développé d’autres symptômes. Elle ne souffrait pourtant d’aucune maladie sous-jacente.
Selon le consulat de Corée du Sud de Shanghai, la police a affirmé qu’il n’y a aucun signe d’homicide et que sa famille soupçonne le vaccin d’être la cause du décès, selon le reportage.
Le reportage a également fait valoir que cette nouvelle n’a pas manqué de bouleverser les ressortissants sud-coréens vivant à Shanghai. Beaucoup ont annulé leurs rendez-vous pour se faire vacciner.
Récemment les autorités chinoises ont affirmé avoir administré 200 millions de doses de leurs vaccins à travers le pays, mais elles n’ont pas rendu officiel le nombre de décès potentiellement liés aux vaccins ni évoqué leurs effets secondaires.
Depuis peu, des documents internes du gouvernement chinois ayant fait l’objet de fuites font état de multiples effets indésirables, dont des handicaps graves et des décès.
Pendant ce temps, sur les médias sociaux, le régime chinois réduit au silence toute mention de décès en relation avec ses vaccins.
Le 20 avril, une internaute de la ville de Nanjing a été arrêtée et condamnée à sept jours de détention administrative pour avoir fait des commentaires en ligne concernant les décès dus aux vaccins. La police de l’Internet du Jiangsu a fait paraître l’annonce de son arrestation sur son compte officiel Weibo, l’accusant de « provoquer la panique publique ».
Le 15 avril, une internaute nommée « Shanxia Huayezi » a publié sur Weibo que son frère de 28 ans, un agent de police travaillant à la frontière chinoise, a souffert d’une hémorragie sous-cutanée et d’une hémorragie gingivale après avoir reçu le vaccin inactivé de Sinopharm à Shenzhen. Il est mort le jour même. Plus tard dans la nuit, elle laisse un message sur Weibo concernant des appels reçus en guise d’avertissements de l’unité de police de son frère et du bureau de la santé de Shenzhen du district de Futian. Ses posts ont été rapidement supprimés.
À la mi-avril à Hong Kong ont été signalés quatorze décès et treize cas de paralysie faciale à la suite de l’administration des vaccins chinois.
Les vaccins contre le Covid-19 fabriqués en Chine suscitent de grandes inquiétudes. Leur qualité pose problème ainsi que le manque de transparence concernant les effets secondaires et les données des essais.
Un essai clinique de phase III du vaccin Sinovac mené au Brésil en janvier a révélé qu’il n’était efficace qu’à 50,4 %. Ce taux est très inférieur à ce qui avait été annoncé initialement par le laboratoire chinois, qui revendiquait une efficacité à 78 %.
Les essais cliniques de phase III menés au Pérou ont conclu en mars que les taux d’efficacité des vaccins produits par Sinopharm (celui de Pékin et celui de Wuhan respectivement) ne s’élevaient qu’à 11,5 et 33,3 %.
Le 10 avril en Chine, lors de la Conférence nationale sur les vaccins et la santé, Gao Fu, le directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a admis que les vaccins du pays étaient « peu efficaces » et qu’il envisageait de mélanger des vaccins de différentes technologies.
Après qu’un médecin chinois entièrement vacciné ait été testé positif au Covid-19, Gao Fu a laissé entendre à la télévision chinoise en mars qu’une troisième dose supplémentaire pourrait être nécessaire pour renforcer l’efficacité du vaccin.
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