Expériences vécues dans des camps de vacances : des jeunes racontent

février 21, 2016 18:36, Last Updated: mars 14, 2016 19:33
By

Séjourner dans un camp de vacances est une expérience importante dans la vie des enfants et des jeunes, une expérience qui peut les transformer pour la vie. Epoch Times a donné la parole à six jeunes de 13 à 16 ans provenant de trois familles différentes pour savoir ce que les camps de vacances signifiaient pour eux.

Deux sœurs qui pourraient passer l’été au complet au camp

Il faut parfois aller dans plusieurs camps de vacances pour trouver celui qui nous correspond. C’est le cas de ces deux sœurs. Chaque année depuis quatre ans, cinq ans l’été prochain, Naomi et Anaïs Beauchamp séjournent dans un camp qu’elles adorent : le camp Wilvaken, situé à Magog. « C’est la meilleure place où je suis allée. Chaque année, j’ai toujours hâte d’aller au camp. Même si je viens de sortir du camp, j’ai hâte à l’année prochaine pour revenir », souligne Naomi, l’aînée, âgée de 15 ans. Quant à Anaïs, 13 ans, tout aussi enthousiaste, elle ajoute : « C’est l’été le plus agréable que je n’ai jamais eu ! »

Avant d’aller dans ce camp de vacances, les deux Montréalaises avaient essayé d’autres camps, qui ne leur avaient pas tellement convenu, principalement à Naomi : « Je n’ai jamais vraiment aimé aller dans des camps, mais Wilvaken, c’est vraiment le seul camp que j’ai apprécié. » C’est lorsqu’une de ses amies lui a recommandé Wilvaken, parce que sa grande sœur y était allée, qu’elles décident d’y aller ensemble, avec Anaïs.

En allant séjourner deux semaines à Wilvaken pour la première fois, Naomi avait un peu peur parce qu’elle n’était jamais restée aussi longtemps dans un camp. Pourtant, elle s’est sentie vraiment accueillie ; dès le premier jour, elle était déjà amie avec toutes les filles de sa cabine. Dès cette première année, l’atmosphère du camp au bord du lac Lovering et les activités qu’elles peuvent choisir séduisent les deux sœurs.

« Tout le monde est super gentil, accueillant. Il n’y a vraiment personne de méchant, on est comme une famille », assure l’aînée. « Deux semaines, ce n’était pas beaucoup pour aller au camp, alors j’ai trouvé qu’un mois ce serait vraiment cool pour faire plus d’activités », se souvient la cadette. C’est ce qu’elles ont fait. Dès la deuxième année, les deux fillettes ont séjourné un mois chaque été à Wilvaken.

Leurs activités préférées ? La planche à voile ! Mais aussi d’autres activités nautiques – canot, kayak, voile, natation – et pour Anaïs, il y a aussi la randonnée, le tir à l’arc, les jeux de théâtre et les journées à thème. Dans ce camp, chacun choisit les activités qui l’intéressent sans se les faire imposer.

C’est à Wilvaken que toutes les deux ont appris à faire de la planche à voile. Naomi la première, tandis qu’Anaïs était plus craintive – « j’avais peur de tomber, de rester dans le lac ». Les moniteurs l’ont encouragée à en faire l’expérience. Elle a non seulement réussi à en faire, mais elle a aussi adoré ça, ce qui en a fait une des expériences les plus spéciales de ses séjours au camp. C’est ainsi que la jeune fille a appris à être plus courageuse et à avoir plus de confiance en elle.

Anaïs (à gauche) avec une amie espagnole, dans leur cabine au camp Wilvaken (Naomie Beauchamp)

Pour Naomi, l’expérience la plus spéciale qu’elle a vécu grâce à son camp est, sans hésiter, les voyages de canot-camping : quatre jours dans le parc national de la Mauricie. « C’est super super beau et, en plus, vivre ça avec des amies, c’est encore bien mieux. J’y étais allée la première année avec une de mes meilleures amies et avec du monde que je ne connaissais presque pas ;

après ce voyage de canot, je suis devenue vraiment bonne amie avec toutes ces personnes. Ça nous a rapprochées. »

Elle joue aussi du piano dans le camp pendant ses temps libres et elle s’est intéressée à la guitare en regardant les nombreux moniteurs qui jouaient de cet instrument. « J’ai commencé la guitare là-bas, depuis j’ai appris toute seule à en jouer, parce que mes moniteurs m’ont dit que c’était mieux d’apprendre tout seul plutôt que de suivre des cours. » La jeune musicienne était aussi intriguée par le ukulélé, instrument joué par plusieurs personnes dans le camp. Elle a décidé d’essayer et a adoré ça. Depuis ce temps-là, elle se promène parfois dans le camp avec son ukulélé en chantant avec ses amies.

La pratique des langues est partie intégrante de l’expérience dans ce camp bilingue – presque trilingue, ajoute Naomi, parce que plusieurs personnes parlent aussi espagnol. Pour les deux sœurs bilingues, cet aspect international est bien agréable. « Il y a beaucoup de personnes qui viennent d’autres pays et on apprend beaucoup », apprécie Anaïs. Les deux adolescentes apprennent l’espagnol en discutant avec des gens qui viennent du Mexique ou d’Espagne. « Il y a aussi des personnes qui ne comprennent pas vraiment le français, qui ne comprennent pas vraiment l’anglais. Tu peux leur apprendre à parler et tu peux apprendre beaucoup de nouvelles choses », ajoute l’aînée.

Pour la jeune fille de 15 ans, son dernier séjour en tant que campeuse aura lieu l’année prochaine. Elle aimerait bien pouvoir continuer l’expérience en tant que monitrice.

Conseils d’Anaïs à un(e) jeune qui va au camp pour la première fois : « Je lui dirais que ce serait vraiment le fun s’il y va, il y a beaucoup d’activités. Je lui dirais d’être courageux et d’essayer d’aller au camp pour au moins deux semaines. S’il aime ça, il pourra y aller pour un mois. »

_________________________________________________________________

Deux frères, un univers médiéval et une expédition de canot

Ces deux frères de la région de Québec, Benjamin et Samuel Des Rosiers Couture, ont séjourné dans deux camps Grandeur Nature (GN) ensemble, dans un univers médiéval fantastique. Puis, le plus jeune a participé à un autre camp de vacances spécialisé dans le canot. Chacun d’eux a décidé de parler principalement de ce qui l’a le plus marqué.

En écoutant son père lui raconter ses expériences dans des camps de vacances, Samuel a toujours eu très envie d’essayer à son tour. En 2013, cette envie est encore plus forte au point de chercher un camp qui leur conviendrait, à lui et à son jeune frère. C’est comme ça qu’ils ont séjourné pendant une semaine au Camp Richelieu Vive la Joie, pour le programme spécialisé GN Odaness.

L’adolescent, aujourd’hui âgé de 16 ans, se souvient de l’atmosphère du jeu de rôles, dans lequel il y avait trois clans : les magiciens, les voleurs et les guerriers. L’histoire qui se déroulait, après une introduction, était une grosse guerre entre les trois clans.

Même s’il avait été chez les scouts et qu’il avait déjà passé des fins de semaine où il dormait hors de la maison familiale, Samuel, qui avait 13 ans et demi à l’époque, était un peu craintif : « C’est sûr qu’au début je trouvais ça un peu intimidant de sortir de mes pantoufles et d’aller passer une semaine avec du monde que je ne connaissais pas. Ça me stressait un peu, mais ça se brisait rapidement une fois là-bas. Tu parlais avec le monde et ce n’était pas long que tu étais admis dans le jeu. Ça passait vite, ce sentiment-là. » En effet, à la fin de ce camp, il se déguisait et s’amusait avec les animateurs qui le prenaient pour jouer le rôle de créatures.

Samuel, fin prêt à plonger dans l’univers médiéval d’un camp grandeur nature. (Shanti Des Rosiers)

L’été suivant, c’est dans un autre camp que les deux frères poursuivent leurs aventures médiévales : le camp spécialisé GN Écuyer au Camp Atelier du Loisir. « J’ai adoré ça, raconte Samuel, c’était vraiment une expérience le fun. Ils mélangeaient les jeunes avec les plus vieux aussi, il y avait des assez vieux qui étaient bien dans le jeu, ce qui faisait que pour les jeunes, c’était plaisant parce que ça faisait une immersion. » De manière générale, il y avait beaucoup d’interaction entre les joueurs et beaucoup de liberté.

Bien que tout l’ensemble du jeu de rôle ait été une belle expérience, c’est son introduction qui a le plus marqué l’adolescent : le groupe avait été invité à souper par une famille royale. Le repas se déroulait dans l’auberge située sur le site du GN : « Tout avait été décoré pour faire vraiment une maison de noble. Souper aux chandelles, à l’ancienne. Ça avait été un des meilleurs moments du camp. »

Un autre moment qui a marqué Samuel ? La manière dont les animateurs les réveillaient le matin ! Par exemple, ils frappaient sur une casserole ou bien ils utilisaient un téléphone qui faisait un bruit de coq.

L’été suivant, l’aîné des deux frères était en âge de chercher du travail, il n’est donc pas retourné au camp. Mais il peut résumer ce qu’il a appris ainsi : « Ça m’a permis de surmonter ma timidité, de parler avec les gens. C’est surtout ça que j’ai appris : ça m’a permis de développer mon entregent. »

Conseils de Samuel à un(e) jeune qui va au camp pour la première fois : « Je pense que je lui dirais de ne pas s’arrêter à sa peur et à son angoisse, de prendre le temps de voir ce que c’est et de vivre son expérience, de se rendre compte que, finalement, les gens finiront par l’accepter. »

 

L’été 2014, après le séjour au camp grandeur nature avec son aîné, Benjamin voulait faire une activité avec son ami d’enfance. Ils ont découvert le camp Kéno, près de Québec, ils se sont inscrits dans le programme Challenge d’une durée de deux semaines. « Si je m’entendais un peu moins bien avec d’autres personnes, j’étais sûr d’avoir au moins un ami, mais finalement on est devenus amis avec tout le groupe. »

La première semaine se déroulait au camp, avec des activités différentes chaque jour : baignade, activité dans le bois, ou encore escalade à l’horizontale sur des roches au-dessus de l’eau. « Si tu tombais, tu tombais dans l’eau, ça ne faisait pas mal », se souvient le garçon, aujourd’hui âgé de 14 ans. Il a beaucoup aimé cette activité, tout comme à peu près tout ce qu’il a fait dans ce camp.

« Après ça, on est parti pendant une semaine avec des canots, nos deux barils de nourriture et du linge, on est vraiment parti dans le bois ! On était 10 ou 12 dans notre groupe. C’était vraiment le fun. Ça crée de l’intimité, tu te fais des amis. Tu es un peu obligé de bien t’entendre avec les autres ! Ça fait vraiment une synergie de groupe. Et ça travaille vraiment physiquement. »

Un moment spécial ? Après cette grosse excursion, les trois groupes se sont retrouvés à un endroit en canot : « Il y avait une grosse tempête, il n’y avait pas d’éclairs ni de tonnerre. J’ai trouvé ça vraiment le fun parce qu’il y avait des gros vents et des grosses vagues. On a failli chavirer : c’était vraiment un moment avec de l’adrénaline ! », s’exclame Benjamin, très content d’avoir vécu cela.

Samuel (à gauche) et Benjamin, juste avant leur départ pour leur premier camp de vacances. (Shanti Des Rosiers)

L’adolescent n’a jamais trouvé intimidant de partir au camp, parce qu’il se fait facilement des amis, contrairement à son frère qui est un peu plus timide. « Moi, je dis : lui il a l’air le fun, je vais aller le voir et je vais lui parler. Alors j’étais sûr de me faire au moins un ou deux amis. » Et le fait de dormir tout le temps avec ses nouveaux amis et de s’échanger des affaires permet de créer des liens d’amitié.

« Je retournerais au camp Kéno n’importe quand. J’avais vraiment tripé ! », conclut Benjamin.

Conseils de Benjamin à un(e) jeune qui va au camp pour la première fois : « Si tu es plus timide et que tu as du mal à te faire des amis, vas-y avec un ami. Comme ça, tu es sûr d’avoir au moins une personne avec qui tu vas bien t’entendre. »

_________________________________________________________________

Un frère et une sœur jumelle s’ouvrent sur les différences des autres

Mathieu et Léa Charrette sont des jumeaux aujourd’hui âgés de 14 ans. Ils ont commencé à séjourner au camp Mère Clarac, à Saint-Donat, dans Lanaudière, lorsqu’ils avaient environ six ans.

« J’y vais chaque année, je ne manque jamais le camp », raconte Léa Charrette. « Au début, je n’avais pas beaucoup d’amies parce que j’étais plus petite et j’étais plus timide, mais j’ai commencé à m’ouvrir aux autres, et on essaie de se retrouver chaque année à peu près aux mêmes semaines. On se raconte nos aventures de l’année. Il y a beaucoup d’anciennes qui reviennent en tant que monitrices, donc on les voit. Plus on grandit, plus nos amies deviennent des monitrices. »

Plus les années passent et plus la jeune fille aime son camp de vacances, et davantage depuis deux ans parce qu’elle est dans le groupe des plus vieilles : « On a plus de privilèges, on a une certaine réputation et on est plus proche des monitrices. »

Ce que la jeune fille aime le plus ? Pour elle, c’est évident : les cours d’équitation et l’écurie, mais aussi la nourriture qui est vraiment très bonne au camp. D’ailleurs, lorsqu’elle était au primaire, elle étudiait à l’école Marie Clarac à Montréal, des sorties étaient organisées au camp une fois par année. Tous les élèves, même les plus critiqueurs, trouvaient la nourriture délicieuse : « J’étais heureuse parce que c’est un camp que j’aimais et auquel je me sentais une appartenance. Je savais que la nourriture était bonne, mais je trouvais ça bien d’entendre les gens le dire. »

C’est également l’opinion de son frère Mathieu qui remarque : « Ma mère cuisine très bien, donc j’avais des attentes élevées en matière de nourriture et je ne crois pas avoir aussi bien mangé dans un camp. J’ai même mieux mangé à la cafétéria du camp Mère Clarac que dans un restaurant. »

Léa planifie déjà devenir animatrice au camp, après ses deux derniers étés comme campeuse, en pensant déjà à ce qu’elle devrait faire pour se qualifier. Mathieu, lui, n’a pu aller au camp Mère Clarac que jusqu’à ses 12 ans, l’âge limite d’admission des garçons. « J’ai beaucoup aimé, commente-t-il. J’ai aimé les installations, les activités, bien évidemment l’écurie. J’aimais aussi beaucoup le tir à l’arc. Le camp est bien situé, c’est un grand domaine, près de l’eau, et ce sont de belles activités. »

Est-ce que les séjours des jumeaux au camp se sont toujours bien passés ? L’adolescent se souvient : « Évidemment, j’avais de l’appréhension, je ne savais pas vraiment ce que c’était, mais mon père m’a convaincu que c’était bien. La première année a été un peu difficile, mais ça s’est tassé au bout de trois ou quatre jours, je me suis fait des amis et j’ai aimé ça. » De son côté, sa jumelle se rappelle que lorsqu’elle était trop petite pour être campeuse, elle avait été acceptée pour suivre des cours d’équitation. Elle a aimé l’atmosphère et a pu y séjourner l’année suivante. Ses souvenirs de l’époque sont flous, mais elle se souvient avoir ressenti le fait de dormir sans ses parents. Cependant, elle était bien accueillie et c’était chaleureux.

Mathieu, lors d’un de ses premiers séjours au camp Mère Clarac, alors qu’il n’avait que six ou sept ans. (Camp Mère Clarac)

« Je trouve ça un peu bizarre, parce que c’est quand je suis devenue plus âgée que j’ai vraiment eu des crises d’angoisse. Je ne me rappelle plus trop pourquoi. C’était, je pense, la deuxième nuit, j’étais vraiment tannée, je voulais rentrer chez moi. Comme mon chalet était juste à 15 minutes de là, je me disais que je pouvais appeler mes parents et rentrer chez moi, mais finalement ils m’ont raisonnée et ils m’ont dit que ça allait passer. Le lendemain matin, ça allait mieux, finalement j’ai terminé ma semaine là-bas. Après, tout s’est bien passé. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il a appris pendant toutes ces années au camp, Mathieu répond sans hésiter : « Apprécier les autres pour ce qu’ils sont, vivre en harmonie avec les autres. C’est un univers différent de l’école que d’être ensemble pour le plaisir et non par obligation, il faut accepter les autres comme ils sont. Il y en a qui ont des comportements dérangeants, il faut apprendre à vivre avec, il faut apprendre à vivre avec les différences, les religions différentes, être tolérant en général. C’est une belle leçon de vie et je vais m’en rappeler très longtemps. »

En effet, le jeune homme a été surpris de voir à quel point il y avait des enfants avec des religions différentes qui séjournaient dans ce camp, pourtant régi par des religieuses catholiques, et que tout le monde cohabite bien. Le fait qu’une partie des surveillantes de chalet soient des sœurs plaît d’ailleurs beaucoup à Léa : « Toutes les sœurs, les novices aussi, sont vraiment très très gentilles. Elles sont là pour nous, tellement qu’on ne peut pas se passer d’elles. »

L’adolescente a pris de la maturité pendant ses séjours au camp et elle a gagné beaucoup de confiance en elle. Elle a appris à ne plus se laisser marcher sur les pieds et à répondre aux gens.

« Ça m’a ouvert les yeux sur les différences, confie-t-elle, parce que plus je grandis, plus je me rends compte que j’ai une bonne vie, une vie simple comparée à certaines filles que je rencontre. Il y avait une fille l’année passée qui avait été envoyée au camp par son centre de jeunesse, parce qu’elle avait des troubles de comportement. Au début, elle ne voulait pas être là parce qu’elle était forcée d’y aller, mais elle s’est créé des amitiés. Je lui ai parlé et elle m’a un peu raconté sa vie, je trouvais ça intéressant. Il y a une autre fille qui a des troubles d’apprentissage, elle a toute la palette des troubles d’apprentissage qui existent, sa vie est vraiment difficile à cause de ça. On est devenues amies et on s’est promis de se rencontrer au camp l’année prochaine. »

Léa prévient que ce camp s’adresse plus à des filles qu’à des garçons, les activités étant moins physiques que dans d’autres camps. Son jumeau ajoute : « Il faut savoir que ce n’est pas le camp où tout va se passer dans le bois, avec des expéditions à tout casser. C’est différent. Le fait d’être avec des filles ça m’a quelques fois un peu agacé, étant donné qu’on ne peut pas être entre gars et faire des niaiseries. Mais je m’y attendais, je le savais et c’était très intéressant. Il y avait quand même un nombre raisonnable de garçons. Deux tiers filles, un tiers gars, ce qui est quand même raisonnable. »

Après avoir arrêté de séjourner au Camp Mère Clarac, Mathieu est maintenant un campeur du camp le P’tit Bonheur, dans les Laurentides. « C’est totalement différent du camp Mère Clarac, c’est beaucoup plus axé pour les gars, c’est un univers quasiment à l’opposé. C’est beaucoup plus actif. Dans les deux cas, il faut savoir dans quoi on s’embarque, mais j’entretiens encore des liens avec le camp Mère Clarac tellement j’ai aimé ça. »

Dès son arrivée dans ce nouveau camp, il n’était pas intimidé, parce qu’il a quand même de la facilité à se faire des contacts avec des gens de toutes sortes de milieux et qu’il était plus âgé. Il y apprécie particulièrement les activités reliées à la nature et à la forêt, et avoir dormi une nuit à la belle étoile dans le bois.

Conseil de Mathieu à un(e) jeune qui va au camp pour la première fois : « Je lui dirais de ne pas hésiter à parler s’il s’ennuie de sa famille, d’en parler à quelqu’un pour être sûr de ne pas gâcher son séjour. Tout le monde peut s’ennuyer de sa famille, peu importe son âge. Il n’y a pas de honte à s’ennuyer des gens qu’on aime. Dans ma tête, un camp c’est fait pour s’amuser, donc si on a quelque chose sur le cœur, ça ruine notre belle expérience. »

 

Conseil de Léa à un(e) jeune qui va au camp pour la première fois : « La première nuit, c’est toujours la plus difficile, mais on oublie tout le lendemain matin. C’est fou à quel point dès que tu te réveilles et que tu penses à tout ce que tu vas faire dans la journée et aux gens que tu vas rencontrer, tu oublies la nuit que tu viens de vivre et tu vis pleinement ta journée. Aller au camp, c’est quelque chose qu’il faut faire dans la vie si tu as envie de le faire. »
Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER