Vendredi 16 octobre sonne comme une mauvaise journée pour de nombreux automobilistes à Bordeaux. En effet, par souci d’émissions de CO2, des membres du groupe Extinction rébellion « ont dégonflé les pneus de 220 SUV dans les quartiers les plus aisés de la ville », a déclaré le groupe sur Facebook.
Samedi, dans leur message sur Facebook, le groupe Extinction rébellion Bordeaux a déclaré : « Vendredi soir, une quarantaine de bordelais.es ont dégonflé les pneus de 220 SUV dans les quartiers les plus aisés de la ville », arguant que ces véhicules « lourds et larges représentent à eux seuls la 2e source de croissance des émissions de CO2 responsables du chaos climatique, devant l’industrie lourde et l’aviation. »
Une action symbolique pour dénoncer la nocivité des SUV épinglés comme très pollueurs et « décourager les fabricants de continuer à produire ces véhicules écocides », explique le groupe, afin que les engagements pris pour limiter le réchauffement climatique soient tenables.
Dans son message, Extinction rébellion a précisé que les SUV sont également des véhicules qui causeraient davantage d’accidents et qui seraient plus mortels en cas de choc avec les piétons et les cyclistes, rapporte 20 Minutes.
« Un SUV est inutile : inspiré du 4×4, ce véhicule n’a rien à faire en ville où les seuls terrains accidentés sont les trottoirs et les dos d’âne […] Les SUV sont des engins meurtriers : ils nous percutent dans la rue, empoisonnent notre air, dérèglent notre climat. Les constructeurs automobiles doivent cesser de produire ces véhicules. Maintenant. Sauvons des vies : retirons le permis de polluer », déclare le groupe.
À noter que ces militants ont agi tout au long de la semaine pour réaliser divers actions « pour bâtir la ville de demain, plus conviviale, plus résiliente et respectueuse du monde vivant. Nous avons ainsi posé des affiches, végétalisé la ville, tracé des pistes cyclables et mis hors-service des trottinettes électriques en libre-service ». Ils ont également lutté « contre la publicité dans l’espace public », ont-ils expliqué.
Des actions qui ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, tantôt positives pour certaines, tantôt négatives pour d’autres. Près de 7 000 personnes suivent actuellement le groupe sur Facebook.
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