Le blocage du groupe d’extrême gauche Extinction Rebellion devant l’Assemblée dégagé par la police

Par afp
12 octobre 2019 10:46 Mis à jour: 12 octobre 2019 15:37

Les forces de l’ordre ont délogé un par un les militants du mouvement écologiste d’extrême gauche Extinction Rebellion qui ont bloqué samedi matin la circulation devant l’Assemblée nationale, a constaté une journaliste de l’AFP.

« Rendez-nous les vers de terre », « notre maison brûle »… Un peu après 10h00, des dizaines de participants à cette action qui s’inscrit dans une semaine mondiale de « désobéissance civile » pour réclamer des mesures contre le réchauffement climatique, avaient installé meules de foin et gros bidons noirs sur les quais devant l’Assemblée.

D’autres, assis sur la chaussée, en position de méditation, ou debout derrière tenant une large banderole « Ici on cultive, assemblée citoyenne », barraient d’autres rues autour du bâtiment, très encadrés par les CRS et les gendarmes mobiles.

Après les sommations d’usage, un peu après 11h30, les forces de l’ordre ont d’abord éloigné les journalistes, sous les cris des manifestants scandant « liberté de la presse ».

Ils ont ensuite saisi un par un les militants assis sur la chaussée les uns derrière les autres pour rendre l’intervention plus difficile, les portant ou les trainant jusque derrière le cordon de police, sur le pont menant à la place de la Concorde où certains se sont réinstallés.

La circulation était rétablie devant l’Assemblée nationale en milieu de journée, mais le pont où se retrouvaient encerclés quelques dizaines de militants était encore fermé.

« La police n’est pas notre ennemie, nos ennemis ce sont les industriels qui exploitent le vivant et les Etats qui les laissent faire », a lancé un participant. Mais « on n’était pas assez nombreux », a regretté un militant.

Après cinq jours d’occupation de la place du Châtelet et du pont au Change dans le coeur de Paris, le groupe écologiste d’extreme gauche a levé le camp vendredi soir en laissant derrière eux un amas de détritus ( banderoles, palette en bois, foin, etc) sur la chaussée, de tags dans tout le quartier et de vitres d’abris bus cassées.

C’est en principe la dernière action prévue de cette semaine de mobilisation qui avait commencé samedi dernier par l’occupation pendant 17 heures du centre commercial Italie 2.

Les forces de l’ordre avaient également laissé le campement s’installer lundi à Châtelet et y rester toute la semaine sans intervenir, à la grande surprise de nombreux militants qui s’attendaient à être délogés rapidement.

Né il y a un an au Royaume-Uni, XR se mobilise toute cette semaine dans 60 villes du monde.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.