La France va renforcer sa présence militaire dans la bande sahélo-saharienne avec 600 soldats supplémentaires, portant ainsi les effectifs de l’opération Barkhane à 5 100 hommes.
La force française Barkhane, engagée au Sahel contre les actions de plus en plus meurtrières des groupes jihadistes, va passer de 4 500 à 5 100 hommes d’ici fin février, a annoncé dimanche le ministère des Armées dans un communiqué.
« L’essentiel des renforts sera déployé dans la zone dite des trois frontières entre le Mali, Burkina Faso, Niger, épicentre de la lutte contre les groupes jihadistes », a souligné la ministre des Armées Florence Parly. « Une autre partie de ces renforts sera engagée directement au sein des forces du G5 Sahel pour les accompagner au combat », peut-on lire dans le communiqué.
« Le renfort annoncé par le président Emmanuel Macron doit nous permettre d’accentuer la pression contre l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), organisation terroriste, ndlr. (…) Nous ne laisserons aucun espace à ceux qui veulent déstabiliser le Sahel », a précisé Mme Parly.
Toujours pas de soldats espagnols, néerlandais ou finlandais au Sahel !
La France supporte seule l’effort de guerre pour préserver l’Europe du terrorisme islamiste, sans jamais pouvoir compter sur la solidarité de l’UE.
Ça suffit !#Barkhane https://t.co/2Hbqb78va0— Karim Ouchikh (@OuchikhKarim) February 2, 2020
Nouveau cadre opérationnel
Face à la persistance de la menace jihadiste dans la bande sahélo-saharienne, Emmanuel Macron et les dirigeants du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie) ont annoncé le 13 janvier un nouveau cadre opérationnel pour la lutte anti-jihadiste à l’issue du sommet de Pau.
Le président Macron avait alors annoncé l’envoi de 220 militaires en renfort après avoir laissé planer la menace d’un retrait face au « sentiment français » qui s’étend selon lui dans la région.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.