Depuis trois ans nous assistons à la démonstration d’une tyrannie actuellement en projet. Une puissance dominatrice contrôle la plupart des nations, ralliant les gouvernements, les médias, les entreprises technologiques et l’élite médicale. Elle outrepasse la loi, les traditions et les rituels civiques de milliards de personnes. À la suite de cette grande expérience, partout où nous posons les yeux, nous ne voyons que des calamités.
Toutefois, « eux » ne le voient pas ainsi. Il s’agit davantage, pour eux, d’une opportunité et d’un chemin vers le futur. Voilà pourquoi nous n’obtiendrons ni excuses, ni réformes, ni commun accord. Seules quelques déclarations superficielles (toujours plus rares) sur le fait que tout ne s’est pas toujours passé comme prévu.
D’un point de vue historique, les trois dernières années ont été un véritable succès pour le pouvoir mondial centralisé. Par « succès », nous entendons l’intensification drastique du transfert de richesse des agriculteurs vers les élites et le déploiement en un temps record d’une surveillance mondiale des populations.
La panique provoquée face au Covid a été plus efficace que toutes les chasses aux sorcières du Moyen Âge, que toutes les purges d’opposants du début de l’ère moderne, et que toutes les guerres de notre époque. C’était brillant et d’une prodigieuse efficacité. C’est pourquoi, bien sûr, ils vont réessayer, en s’appuyant sur ce « succès » pour en faire toujours plus. Quelles que soient les victoires que nous croyons remporter ici ou là – le retrait de l’obligation vaccinale, quelques procès en notre faveur, des sondages d’opinion confirmant notre colère – il faut les remettre en contexte.
Nous allons vivre d’autres événements de ce type et ils seront tous cautionnés par les institutions. L’Organisation mondiale de la santé travaille en ce moment même à codifier des confinements et des décrets plus terribles soutenus par une technologie de surveillance mondiale ciblant prétendument les maladies. Les grandes banques centrales développent une monnaie numérique dont l’unique but est de surveiller mondialement toute l’économie, la moindre transaction financière. Le Forum économique mondial, une conspiration ouverte, travaille à démanteler les progrès réalisés au cours des derniers siècles pour les substituer par une forme de despotisme universel dystopique.
Par conséquent, jamais nous n’avons connu un écart aussi grand entre « leur » vision et la nôtre. À l’époque du mouvement Occupy Wall Street, les manifestants attiraient l’attention sur le fait que la plupart des richesses mondiales étaient contrôlées par 1% de la population. L’intuition était juste, mais en pratique, le problème ciblé n’était pas le bon. Le problème n’est pas la richesse en soi. Le problème, c’est le pouvoir qu’on octroie aux très grosses fortunes sur nos vies. Les individus et les institutions qui cherchent actuellement à contrôler le monde en monopolisant nos vies et toutes nos libertés, voilà le 1% problématique.
Pendant ce temps, les victimes, c’est-à-dire la grande majorité de l’humanité, ne savent pas par où aller ni encore moins comment y aller. C’est pourquoi Jordan Peterson crée actuellement une nouvelle institution ouvrant une nouvelle voie basée sur des valeurs humaines et l’éternelle idée de la liberté. Cela semble prometteur. Souhaitons-lui d’avancer à grands pas.
En cela, il rallie le Brownstone Institute, Epoch Times, de nombreuses organisations de médecins, et des scientifiques et journalistes dissidents du monde entier. Nous sommes une infime minorité et pratiquement sans moyens financiers en comparaison à la machine à laquelle nous faisons face. Toutefois, la cause n’est pas désespérée. Nous avons l’avantage d’être moins naïfs que par passé et animés de valeurs forgées par la résistance déployée lors de moments difficiles.
Les institutions sur lesquelles nous comptions pour défendre nos droits et libertés – associations, tribunaux, intellectuels, universités, technologies et médias – ont échoué de manière spectaculaire. Nous n’avions aucune idée du fait qu’elles étaient déviantes en si grand nombre depuis si longtemps. Nous ne savions pas que les agences de renseignement étaient si profondément établies chez Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn. Nous ne savions pas qu’ils étaient derrière certaines pages d’information des plus grands journaux. Nous pensions simplement que ces institutions étaient idéologiquement biaisées. Nous ne savions pas qu’elles étaient devenues les outils d’un pouvoir mondial centralisé.
Lorsque les intellectuels et les organisations à but non lucratif se sont tus au moment des confinements, du port obligatoire du masque et des obligations vaccinales, nous avons pensé qu’ils avaient simplement peur de parler. Nous ne nous doutions pas que leur silence était la preuve d’une corruption bien plus profonde. Soit ils étaient payés pour garder le silence, soit ils étaient soumis à du chantage. En conséquence, nous avons dû nous débrouiller seuls et travailler à la construction de nouvelles institutions préservant certains principes, comme Epoch Times ou le Brownstone Institute.
Malheureusement, pour l’heure, les ambitions de ces institutions alternatives dépassent largement leur portée et leur capacité. Mais c’est un début. Et, vraiment, nous ne sommes qu’au commencement. L’ordre social déployé avant les confinements a complètement échoué. Cela met en évidence la nécessité d’innover si nous voulons faire perdurer la « civilisation » dans le sens originel du terme : « Ce qui rend les individus plus sociables. » [Dictionnaire de Trévoux, 1757]
L’idée de la liberté en tant que mère de ce que nous appelons la civilisation remonte loin dans notre histoire. En Occident, le XIIIe siècle fut un tournant avec la Magna Carta. Le message était clair : il existe des droits, des droits de l’homme. Les gouvernements ne peuvent les abroger, peu importe leurs motifs. Ce principe est fondamentalement remis en question depuis trois ans.
Plus incroyable encore le fait que les églises et autres lieux de culte ont été fermés par décret gouvernemental. Presque immédiatement, les médias ont fait leurs choux gras contre les chorales. À ce moment, nous aurions dû comprendre tout ce qu’il y avait à comprendre. Le chant a une profonde signification métaphorique. L’histoire de la création rappelle que Dieu a « insufflé » son propre « souffle » dans les narines d’Adam pour qu’il prenne vie. Voilà ce qu’est le « souffle de vie ». Chanter pour Dieu est une façon de lui rendre grâce, en utilisant le souffle pour Le louer. Un gouvernement et une machine médiatique qui font la guerre au chant de louange font la guerre à la vie elle-même.
Pensons également aux communautés qui ont résisté. Il ne s’agissait pas des élites laïques, encore moins des universités ou des entreprises. Il s’agissait des communautés religieuses : les Hassidim, les Amish, les Mormons, les catholiques traditionalistes et, plus tard, les évangéliques. Il s’avère, et les faits le prouvent, qu’avoir profondément la foi et vivre dans une communauté de personnes de même confession offre la meilleure protection, mentale et intellectuelle, contre l’infection des mythes diffusés quotidiennement par le Léviathan.
Le Léviathan (de l’hébreu : לִוְיָתָן, liviyatan) est, dans la Bible, un animal marin qui apparaît dans les Psaumes, Le livre d’Isaïe, et Le livre de Job. Le Talmud y fait aussi référence, évoquant des animaux révoltés contre le Créateur et que celui-ci détruit.
Que pouvons-nous apprendre de cela ? Cela suggère que si nous voulons résister au Great Reset, une vision du monde profondément ancrée dans les cœurs et les âmes, une conviction allant bien au-delà du simple fait de gagner de l’argent et de consommer, est nécessaire. Je suggère donc humblement, à ceux qui n’ont pas la foi, de la développer au plus vite. Elle est indispensable pour se protéger des mensonges des élites laïques qui essayent de mettre en place une fausse religiosité.
Au-delà de cela, nous avons désespérément besoin d’une réforme (voire d’une révolution) institutionnelle. Certains parlent de réformer telle ou telle administration. Oubliez cela. Ces institutions doivent être complètement démantelées et défaites. Elles sont corrompues jusqu’à la moelle, il n’y a plus d’espoir. En outre, nous avons besoin d’une refonte totale du système judiciaire. Le pouvoir de décréter des confinements doit disparaître. L’économie doit être réformée et éloignée des mains des banques centrales. L’éducation doit revenir aux familles et non aux gouvernements.
Nous faisons vraiment face à la situation urgente qu’aucun d’entre nous ne souhaitait. Mais nous y sommes, c’est maintenant. Et nous devons agir. Si vous en doutez, prenez le temps de réfléchir aux événements de ces trois dernières années. Il ne s’agissait ni d’un accident ni d’une erreur. Il a s’agit d’une tentative délibérée de démoraliser et de démanteler tout ce que nous aimons. Pouvoir le voir et le comprendre est la première étape pour inspirer l’action et stopper cet élan visant à détruire la prospérité.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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